samedi 16 novembre 2013

DOCUMENT AUDIO POUR LE NIVEAU A2 (Annabelle) :


Coup de cœur sonore d'Annabelle : Féloche et sa chanson Silbo !


 

Annabelle a 25 ans, elle habite à Tours. Elle travaille comme prof de français et est passionnée de musique (consultez aussi cette interview). Écoutez son coup de cœur musical du moment…










DOCUMENT AUDIO (1 minute) :
Écoutez le document.







TRANSCRIPTION :
Lisez la transcription si vous voulez mieux comprendre Annabelle.

Gabrielle : Tiens Annabelle, tu as pas un coup de cœur musical en ce moment ?

Annabelle : Ah si, si ! J’ai un coup de cœur musical, il s’agit de l’artiste français Féloche ! Euh, Féloche, ben je connais pas énormément de chansons de lui mais il y en a une qui m’a énormément plu, qui s’appelle « El silbo ». Alors, « el silbo », c’est espagnol et ça signifie « sifflement » et en fait, avec le clip on peut bien plus réaliser de, de quoi ça parle. Euh, en gros, c’est Féloche qui parle de l’île de la Gomera qui est située sur les îles Canaries, et il explique que les habitants de, de cette île utilisent donc « el silbo », un sifflement, pour communiquer entre eux. Donc voilà, dès qu’ils ont besoin de communiquer, ils sifflent, ils chantent comme les oiseaux et ils arrivent à se comprendre et ils se retrouvent entre eux, voilà, et c’est très, c’est très, c’est très beau, c’est un peu poétique et ça fait… ça rappelle les voyages, donc c’est un bel hommage à cette île, elle me plaît beaucoup.
Gabrielle : Ça donne vraiment envie d’écouter la chanson !
Annabelle : Tout à fait.
Gabrielle : Merci beaucoup !
Annabelle : Il faut l’écouter !


Et voici le clip officiel de la chanson, avec les paroles :



Paroles de la chanson :

Il existe un endroit où les hommes parlent comme les oiseaux.
Sur l'île de La Gomera, on entend « el silbo »en écho.

Entre deux montagnes amarrées aux nuages,
Un « guache » siffle pour s'inviter à dîner.

Au menu ? Un « mojo » piquant qui monte aux yeux.
Et, à nouveau, un sifflement pour se dire adieu.

À le voir crapahuter, le pied agile, les jambes arquées,
On ne le distingue dans l'argile que par le son de son sifflet.

La « lucha canaria » pour protéger son île,
« El silbo » pour braver la « Guardia civil ».

Refrain :
C'est une île au paradis où les humains sifflent aussi.
Le plus beau chant du plus bel oiseau, c'est le « silbo gomero ».
C'est le « silbo gomero ».

La « guagua » escalade les jardins en escalier.
Sous le volcan de la balade, « el silbo »perce la fumée.

Et me voilà, petit géant, prêt à siffler dans le vent,
Les deux-trois mots que j'ai gardés s'envolent vers toi.
« Gomero ! », « Bonifacio ! »

Refrain :
C'est une île au paradis où les humains sifflent aussi.
Le plus beau chant du plus bel oiseau, c'est le « silbo gomero ».
C'est le « silbo gomero ».
Le plus beau chant du plus bel oiseau, c'est le « silbo gomero ».

Remarques de vocabulaire (espagnol) :
- Silbo : sifflement en espagnol, langage sifflé de l'île de La Gomera (Canaries).
- Guache : berger qui garde des chèvres.
- Mocho : sauce à base d'ail et de cumin, accompagnant des pommes de terre.
- Lucha canaria : lutte canarienne, sport traditionnel.
- Guardia civil : force de police à statut militaire.
- Guagua : réseau de bus publics, appelés guagua Canaries (prononcé UAUA).

Remarques de vocabulaire (français) :
- amarrées : fixées, accrochées.
- crapahuter : marcher (difficilement, dans la montagne par exemple).
- le pied agile : le pied leste, rapide, qui avance vite.
- les jambes arquées : les jambes écartées, avec la forme d’un arc (comme certaines personnes qui font beaucoup de cheval).
- l’argile = la terre (un type de terre).
- escalader = monter, grimper (à une montagne).
- une balade = une promenade (et une ballade = une chanson comme celle de Féloche).
- s’envolent = montent dans le ciel comme un avion ou un oiseau.



dimanche 3 novembre 2013

DOCUMENT AUDIO POUR LE NIVEAU B2+ (débat de Pascale, Kelly, Julia et Bénédicte) :



Débat sur l'ouverture des magasins le dimanche !

Traditionnellement, en France, les magasins ne sont pas ouverts le dimanche ni le soir. Il existe des exceptions mais elles sont soumises à des contraintes strictes.

 Ces temps-ci, les débats et manifestations sont nombreux en France au sujet d’un changement de la législation. Cela fait parler les gens : entre amis, au travail, dans les cafés…

 



C’est dans ce contexte que Pascale, Kelly, Julia et Bénédicte, 4 collègues travaillent dans la ville d’Amboise en France, se sont lancées dans un débat animé sur cette question ! Merci à elles !

Comme dans tout débat, certaines idées sont claires, d’autres moins : vous allez pouvoir vous exercer à comprendre les idées et les sous-entendus du débat grâce au quizz et à la transcription.









DOCUMENT AUDIO (10 minutes 25) :

Tout d’abord, je vous suggère d’écouter le débat une première fois, sans faire le quizz, pour en comprendre les grandes idées.





Puis, avant d’écouter de nouveau le débat lisez ces questions qui vous indiquent les informations que vous allez devoir repérer.

1/ Quelle est l’opinion de Pascale sur l’ouverture des magasins le dimanche ou le soir ?
2/ Comment Pascale explique-t-elle sa prise de position ?
3/ Quels arguments positifs trouve Kelly à l’ouverture des magasins le dimanche ou le soir ?
4/ Quels arguments positifs trouve Julia à l’ouverture des magasins le dimanche ou le soir ?
5/ Selon Pascale, pourquoi la majorité des salariés travaillant le soir ou le dimanche le font-ils ?
6/ Julia lui répond par un souvenir personnel datant de quand elle était étudiante. Quelle était la situation ?
7/ Quelle idée de « propagande » rejette Julia à propos des patrons ?
8/ Bénédicte précise qu’elle a une opinion proche de celle de qui ?
9/ Pour Bénédicte, le débat doit être limité à l’ouverture des lieux de vente. Vrai ou faux ?
10/ Pour le dimanche, qu’est-ce que Bénédicte suggère d’autre ?
11/ Julia prend ensuite la parole. Dans quel but ?
12/ Pascale reprend la parole et explique quoi ?
13/ Kelly prend ensuite la parole mais pour dire quoi ?
14/ Bénédicte (Béné) ajoute une opinion personnelle à propos du « bon sens » évoqué par Julia. Quelle opinion ?
15/ Julia développe une autre dimension du débat. Laquelle ?
16/ Pour Pascale, chacun doit répondre à une question, à un dilemme. Quel est le choix qu’elle montre comme étant préférable ?
17/ Dans sa dernière petite réponse, que veut dire Kelly ?
18/ Dans sa dernière intervention, que veut dire Bénédicte ?


QUIZ :

Ensuite, écoutez encore le débat et faites le quiz ci-dessous en même temps.


Service offert par Quizz.biz










TRANSCRIPTION :

Enfin, lisez la transcription et repérez certaines façons de poser des questions ou de prendre position dans un débat (éléments soulignés). Essayez d’écouter le document audio une dernière fois pour reproduire les intonations, les prononciations. S’il y a quelques éléments de vocabulaire qui ne sont pas clairs, consultez les remarques.

Gabrielle : Pascale : travailler le soir, travailler le dimanche, qu’est-ce que tu en penses ? Tu y es plutôt favorable ?
Pascale : Ah euh, non, moi je suis complètement contre, surtout si on parle de, du commerce et de l’ouverture des magasins, dimanche ou tard le soir. Je pense que c’est encourager la société de consommation, euh, dans le sens où on incite (1) les gens, euh, à acheter, toujours plus, à tous les moments de la journée. Euh… et puis ça incite aussi les, les, les salariés à vouloir travailler toujours plus, à gagner toujours plus et au final, passer moins de temps de loisirs, passer moins de temps libre avec sa famille et dans sa vie privée. Donc c’est, c’est vraiment, pour moi, le symbole de la société de consommation.
Gabrielle : Et toi Kelly, qu’est-ce que tu en penses ?
Kelly : Ben, je suis un peu du même avis mais en même temps, je dirais que ça dépend des zones parce qu’il y a des, des zones où il y a des grandes villes et c’est, c’est répondre aussi aux besoins des gens qui habitent là-bas. Et euh, parfois ils ont pas le temps… Donc après le travail, c’est, c’est bien qu’ils puissent trouver des magasins ouverts jusqu’à 22 heures le, le soir, par exemple. Et puis, aussi, il y a toujours des, des jeunes qui, qui ont besoin de financer leurs études et ils peuvent pas le faire la semaine donc c’est bien qu’ils puissent trouver un petit boulot à côté le week-end. Et le samedi, bien sûr, ils veulent sortir donc il leur reste plus que le dimanche.
Gabrielle : Et toi Julia, qu’en penses-tu ?
Julia : Ben, je suis assez d’accord avec Kelly, mais pour probablement différentes raisons. Je suis très favorable à la possibilité pour les étudiants de gagner de l’argent. C’est, c’est un bonheur pour eux quand ils peuvent travailler le dimanche ou tard le soir. Ça correspond très bien à leur études, ils ont pas d’autres responsabilités, de famille, etc. Mais il y a pas que le secteur de, de, du commerce, hein ! Il y a des fermiers, il y a des restaurateurs. Et je suis assez, assez contre le fait que le gouvernement puisse dicter (2) à qui que ce soit ce qu’il peut faire avec leur (sic : son) temps libre ou leurs (sic : ses) heures de travail. Je crois qu’un bon sens et en favorisant, euh, le libre arbitre (3) de chacun de choisir est mieux que de légiférer (4) sur quelque chose d’aussi fondamental. Je crois que Pascale veut dire quelque chose : elle est pas du tout d’accord !
Pascale : Non, quand tu parles de libre arbitre, je ne suis pas d’accord parce que je ne pense pas que les salariés réellement choisissent, de travailler le dimanche ou de travailler tard le soir. En tout cas, ils sont très peu, finalement, à le choisir. Et dans une entreprise, quand le patron dit : « Vous avez la possibilité si vous le souhaitez de travailler le dimanche ou de travailler le soir », euh, finalement, les, les salariés acceptent parce que, s’ils ne le font pas, euh, ils peuvent être montrés du doigt (5), ça peut désorganiser l’entreprise aussi et ils peuvent être poussés dehors (6) et voilà, je, je pense que – en majorité – on suit ce que dit le patron et on n’ose pas aller contre une telle proposition de peur des représailles (7). Donc je, je, je ne crois pas en la notion de libre arbitre, vraiment dans ce cas-là.
Julia : Je peux juste dire une chose ? Mon expérience personnelle, mon expérience personnelle là-dessus, c’est quand j’étais étudiante et que justement, je voulais travailler, euh, le dimanche, euh, je devais mettre mon nom sur une liste d’attente pace qu’on était nombreux à vouloir le faire, parce qu’on était payés 50 % de plus, donc c’était vraiment, vraiment, il fallait avoir de la chance et on était limités en nombre de fois qu’on pouvait le faire. Je crois qu’il y a un petit peu de propagande dans l’idée que ces mauvais patrons poussent (8) ces pauvres mères de famille à bosser (9) le dimanche, parce qu’il y a vraiment plus de personnes qu’on croit qui sont libres, qui n’ont pas forcément de famille, de jeunes enfants à élever, qui veulent justement faire ça, parce qu’ils gagnent plus en le faisant. Il y a tous les services aussi, hein, le secteur des services, il y a les hôpitaux, on pose pas la question, là, hein… Si on est malade un dimanche, ou si on est…, hein, il y a quand même un système de bon sens, si on a l’appendicite le dimanche, on n’accepterait pas d’entendre dire que « Ben non, c’est le week-end, c’est fermé jusqu’à demain matin…
Gabrielle : Je crois que Bénédicte veut aussi intervenir dans la discussion…
Bénédicte : Oui, donc euh, personnellement, je suis plus de l’avis de Pascale et pour rebondir sur (10) ce que vient de dire Julia, sur ce tu viens de dire, Julia, c’est que je pense que le problème, c’est pas que des choses soient ouvertes ou pas le dimanche, c’est spécialement les commerces et ce que disait Pascale, ce qui est en rapport avec la consommation. Euh, le libéralisme, une société qui propose tout le temps d’acheter, de consommer, eh bien, on n’a pas le temps la semaine, on travaille, et puis le week-end, qu’est-ce qu’on fait ? On consomme ! Donc je pense qu’il y a d’autres choses à faire, par exemple, s’occuper de son jardin, ça peut être une solution, s’occuper de sa famille, et puis euh, et puis voilà, avoir d’autres activités que de consommer et moi, je suis plus pour un système d’auto-suffisance même si c’est sûr que le développement du pays est important, que c’est un peu compliqué de parler de ça en ce moment, étant donné la crise de l’emploi, et qu’on pourrait se dire que créer des emplois le dimanche, ça pourrait être bon. Mais c’est une question de valeurs et moi, je suis plus pour ne pas permettre aux commerces d’ouvrir comme ça quand ils veulent pour pouvoir faire du bénéfice. Voilà.
Julia : Mais est-ce que tu crois réellement que si le gouvernement interdit aux, aux magasins d’ouvrir le dimanche, que les gens vont du jour au lendemain changer leur comportement, arrêter d’acheter et faire du jardin ?
Bénédicte : Alors…
Julia : Moi je crois personnellement que s’ils ont envie d’acheter, s’ils ont envie de, de, de consommer, ils vont le faire différemment, peut-être via Internet qui se développe beaucoup et on va se trouver avec beaucoup de personnes en train de consommer sur des sites, plutôt que d’aller dans, dans un commerce où il y a des personnes qui sont. Je ne crois pas qu’une législation va changer la nature de l’être humain en ce qui concerne la consommation. Mais c’est, c’est un avis tout à fait personnel.
Pascale : Euh, quand les gens ne travaillaient pas le dimanche, quand le dimanche était une journée libre, une journée pour soi, les gens avaient justement ces activités qui nous paraissent maintenant peut-être désuètes (11), mais avaient ces activités familiales, réellement. Et, finalement, voilà où on en est : maintenant, les gens demandent à travailler le dimanche, à gagner plus.
Gabrielle : OK Pascale, alors Kelly lève la main, on va lui donner la parole.
Kelly : Oui, justement, Pascale, tu, tu parlais de tradition mais je pense qu’il faut être réaliste et aussi vivre avec son temps. Pour le coup, je vais pas paraître trop conservatrice mais bien au contraire. Euh, je reviens sur l’idée de Julia d’acheter par exemple via Internet. C’est un autre moyen de consommation. Effectivement, si je restais traditionnelle alors j’irais au marché à Amboise le dimanche, par exemple.  Ceci dit, on pourrait aussi ouvrir le débat des supermarchés ou du « drive » mais moi, je serais bien pour et très favorable à l’idée qu’on puisse aussi ouvrir par exemple les « drives » le dimanche, donc ça va vous paraître complètement extrême mais ce serait pour moi une bonne option aussi et pourtant, j’ai une famille et parfois, eh bien, il y a le temps aussi qui nous contraint et pas forcément (12) l’argent, d’ailleurs.
Gabrielle : Béné, tu as perdu ton idée ?
Bénédicte : Oui, non, mais pour revenir sur ce que disait tout à l’heure Julia comme quoi c’était du bon sens, que le gouvernement n’a pas à intervenir, et à dire aux gens ce qu’ils ont à faire, que c’est du bon sens puisque… il y a des services à proposer le dimanche, il y a des gens qui ont une demande, en effet, c’est sûr qu’on peut se poser cette question mais je pense que tout de même, le fait que le gouvernement euh… enfin, le gouvernement, c’est censé, euh, à un moment, mettre des, des limites, il y a un cadre, on vit en société, cette société elle a des, elle a des limites, quoi ! Et euh, justement, il peut être là et se poser la question, alors justement, il y a un débat sur ce sujet Mais je pense que c’est important de se, de se poser la question, et c’est pas que une histoire que ça coule de source (13) que tout soit ouvert le, le dimanche, quoi. Ce serait, euh, ce serait trop simple. Même s’il y a une demande en effet, et que je peux comprendre que tu dis, Kelly, concernant le besoin des gens  qui travaillent la semaine. Mais comment on faisait avant, quoi ?! Jusqu’où on va aller après ? C’est ça, aussi ! Vers quoi, vers quoi on se dirige, en, en laissant les choses comme ça, de plus en plus ouvertes… Voilà.
Julia : Il y a peut-être une autre dimension qu’on est en train d’ignorer… [Gabrielle : Oui, Julia], euh, c’est la notion de la société en général, de notre monde en général, combien ça a changé depuis cette période nostalgique où tout le monde menait une vie plus calme. Le monde a changé, on est bombardé par la publicité toute la semaine, donc, euh, partout où on regarde, nos oreilles sont remplies avec ça en permanence, donc il y a une incitation, je suis d’accord avec toi, Pascale, je trouve qu’on vit dans une société de consommation, euh, absolument effarante (14), ça m’effraie (15) aussi. Et on est en train, je crois, de, de, d’arriver à notre perte en tant que civilisation à travers ça. On crée, on produit beaucoup trop. Mais, en même temps, on nous pousse à produire beaucoup plus. On n’a pas besoin de tout ce qu’on a. On n’a pas besoin d’acheter en permanence. Mais la société envoie un double message. Ils envoient en même temps qu’il faut rester naturel, il faut rester très zen, il faut profiter de sa famille, son jardin, etc. Mais en même temps, pour le bien du pays, il faut consommer, il faut produire plus et plus et plus et plus. Je ne sais pas s’il y a une réponse à ce problème.
Pascale : La question, c’est de savoir quel jeu on joue, quelle position on prend. Est-ce qu’on joue le jeu de cette nouvelle société que tu décris toi-même, euh, voilà, comme négative, finalement, ou bien est-ce que ça devient un acte, aussi, civique, un acte humain de se dire, « Non, moi, je, je, je ne joue pas ce jeu-là » et… je ne sais pas.
Gabrielle : Le temps nous est compté. Une petite réponse, Kelly ?
Kelly : Oui, je serai brève. Pour moi, ça s’appelle juste de l’évolution et l’évolution, c’est soit un retour en arrière, soit on avance, et vivre avec son temps.
Gabrielle : Une petite réponse ?
Bénédicte : Oui, non, moi, c’est… je suis pas trop d’accord avec cette idée de Kelly, moi je pense plus que la grande question, justement, c’est que chaque citoyen en tant que… acteur de la société devrait réfléchir à ses actes de consommation qui influencent la politique et la société dans laquelle on vit. Voilà.
Gabrielle : Merci beaucoup !


Remarques de vocabulaire :
1/ Inciter (quelqu’un à faire quelque chose) = encourager (quelqu’un à faire quelque chose).
2/ Dicter (quelque chose à quelqu’un) = (ici) imposer / commander (quelque chose à quelqu’un).
3/ Le libre arbitre =  la faculté de prendre une décision librement, d’agir librement, en fonction de sa volonté (c’est un terme philosophique à l’origine).
4/ Légiférer = faire des lois, dicter des règles.
5/ Être montré (ou pointé) du doigt = être désigné, montré de façon précise, surtout pour être dénoncé ou critiqué.
6/ Être poussé dehors = être « mis » à la porte, être renvoyé, ne pas être gardé dans une entreprise.
7/ Des représailles =  des conséquences négatives, une vengeance.
8/ Pousser (quelqu’un à faire quelque chose) = (ici) forcer / obliger (quelqu’un à faire quelque chose). Parfois, on peut pousser un ami à faire quelque chose, de façon positive, pour l’encourager : mais ici, dans la phrase de Julia, c’est un sens négatif qui est choisi.
9/ Bosser = (mot familier mais très utilisé) travailler.
10/ Rebondir sur = (ici) réagir à (vient du verbe « rebondir » utiliser pour un ballon qui fait un bon, par exemple).
11/ Désuet, désuète = « démodé(e) », « passé(e) de mode », « obsolète », ou (en français familier) « ringard ».
12/ Pas forcément = pas obligatoirement, pas nécessairement.
13/ « Ça coule de source » = c’est une évidence.
14/ Effarant(e) = qui plonge dans un étonnement immense, qui surprend beaucoup.
15/ Effrayer = faire peur.
16/ Jouer le jeu de = se conformer à des règles établies.




Bonus :
Des témoignages sur le même sujets à retrouver sur le formidable blog D'Anne "Je dis, tu dis, il dit, nous disons...." > C'est là, l'article s'appelle Les dimanches.




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