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2025/09/05

DOCUMENT AUDIO pour le niveau B1 (Josette) :

Josette joue à la pétanque !





Josette vit dans la petite ville française d’Amboise, au bord de la Loire. Elle y travaille aussi, mais elle a également un loisir qui occupe beaucoup de son temps : la pétanque !
La pétanque est un loisir typique du sud de la France mais on y joue aussi beaucoup dans les autres régions : la preuve, le long de la Loire aussi !








DOCUMENT AUDIO (3 minutes 22) :
Tout d’abord, je vous propose d’écouter l'interview une première fois, sans faire l’exercice, pour comprendre globalement de quoi il s’agit.




Puis, avant d’écouter de nouveau l’interview, vous pouvez lire ces questions qui vous indiquent quelles informations vous allez devoir comprendre.

1/ Que fait Josette comme travail ?
2/ Que lui apporte la pétanque ?
3/ Que conseille Josette ?
4/ Depuis quand est-ce qu’elle a une licence à Amboise ?
5/ Quel est le niveau de Josette en pétanque ?
6/ C’est possible pour les femmes de jouer avec un partenaire masculin ?
7/ Combien de temps Josette a mis pour apprendre les techniques ?
8/ Comment est-ce qu’elle a commencé à jouer ?
9/ Avec qui elle a joué la première fois ?
10/ Que pense-t-elle des déplacements, des matches hors d’Amboise ?
11/ Quand est-ce que les joueurs se déplacent loin d’Amboise ?
12/ Quand elle gagne, comment réagit Josette ?


Écoutez ensuite de nouveau l’interview. Vous pouvez faire l’exercice ci-dessous en même temps.




EXERCICE :
Et maintenant, pour chaque question, choisissez la réponse correcte.

 
 
 
 



















TRANSCRIPTION :
Lisez enfin la transcription de l’interview et les remarques pour mieux comprendre comment Josette s'exprime.

Gabrielle : Bonjour Josette. Est-ce que tu pourrais te présenter, tout d’abord ?
Josette : Alors, je m’appelle Josette, comme Gabrielle vient de le dire (1). Et je suis femme de ménage (2) à Eurocentres. Et puis (A), ben (B), euh (C), en dehors de mon métier comme femme de ménage, eh ben (B), je suis, euh, j’ai un loisir. J’ai un loisir, c’est la pétanque. Voilà (D). Donc (E) la pétanque m’apporte beaucoup de choses, euh, le contact avec les gens, donc euh, voilà, ça fait deux choses en fait, où j’ai contact avec les gens. Donc euh, voilà. Et puis, euh, la pétanque, je vous conseille (a) ben euh, d’y jouer (3) au moins (b) une fois dans, dans votre vie, parce que c’est très très bien, c’est très très bien, c’est, euh, familial, c’est, c’est compétitif surtout. Et, euh, voilà ! Donc euh, moi, j’ai eu beaucoup de trophées, beaucoup de coupes et…
Gabrielle : Oui, parce que tu fais des compétitions…
Josette : Voilà !
Gabrielle : Explique-nous un petit peu.
Josette : Voilà, je fais des compétitions et ça va faire ma sixième année que j’ai une licence, à Amboise. Bien sûr, je joue à la pétanque à Amboise parce que j’habite Amboise. Et euh, voilà, j’ai une licence, une vraie, et euh, voilà, j’ai beaucoup de coupes, beaucoup, et je fais beaucoup de compétitions et je suis souvent première… [rires]
Gabrielle : Bravo !
Josette : Voilà !
Gabrielle : Et tu joues toute seule ?
Josette : Alors, je joue toute seule… alors, il y a le tête à tête, il y a le doublette, et il y a le triplette ET le mixte (c) Donc on peut jouer femme et homme.
Gabrielle : D’accord.
Josette : Voilà. Mais c’est vrai qu’il faut y jouer et puis (F), faut, faut apprendre les techniques surtout, hein. Moi, j’ai, j’ai mis quand même pas loin d’un an (d) avant de savoir, euh, placer et tirer une boule (e).
Gabrielle : D’accord.
Josette : Voilà. Donc c’est, c’est très très long.
Gabrielle : Et comment est-ce que tu as commencé à jouer, comment ça t’est venu ?
Josette : Alors comment ça m’est venu ? Euh, je me prom…, on se promenait pour aller, euh, à la crèche et on entendait des boules, on entendait des boules, des boules, on se demandait d’où ça venait et euh, ça venait du terrain Malétrenne, à Amboise, donc on s’est arrêtées, on a regardé, on a dit « Oh, ils jouent aux boules », tout ça. On est rentrées et les personnes qui étaient à l’intérieur, ils nous ont, euh, invitées à rentrer et nous ont invitées, ben, à jouer. Voilà. J’étais avec une, une copine, on a joué, puis on s’est dit « Oh, pourquoi on s’inscrirait pas (4) ? Après tout (f), ça c’est un sport comme un autre, hop (G)…». Et on est ren…, on a commencé comme ça.
Gabrielle : D’accord. Et depuis 6 ans, tu continues…
Josette : Et maintenant, j’y suis depuis 6 ans, parce que, c’est, parce qu’on fait des déplacements aussi, hein. C’est intéressant quand même. On va, euh, on va à des endroits assez loin, quand même…
Gabrielle : Combien de kilomètres de déplacements ?
Josette : Alors, euh, ben ça peut être 150, jusqu’à 150 kilomètres (H), parce que, après, quand on monte de grade, on va dans le Loir-et-Cher*, et on va à Nantes**, on va, euh, on va très loin.
Gabrielle : Plus tu as un niveau élevé, plus tu vas loin.
Josette : Voilà. Plus tu vas loin, parce que… il y a les championnats, il y a… ça s’appelle les championnats, ça s’appelle les Coupes de la ville, ça s’appelle, euh, Coupe d’Indre-et-Loire. Voilà. Voilà, voilà, tout ça c’est, ça prend tous les week-ends ! Heureusement que je travaille pas le week-end ! Ça prend tous les week-ends, tous les week-ends, tous les week-ends ! Sauf en hiver bien sûr.
Gabrielle : D’accord. Donc et ça t’apporte, euh, plein de (g) rencontres…
Josette : Oui, oui, plein de rencontres, le contact avec les gens et puis de la joie, surtout quand on gagne. Quand on gagne, c’est la joie, c’est… on se tape dans les mains, c’est la fête, on ouvre la bouteille de champ*** ! [rires] Voilà.
Gabrielle : Très bien ! Eh bien, bonne continuation.
Josette : Voilà.
Gabrielle : Bonne chance pour les prochaines coupes.
Josette : Voilà. Donc entre l’école et la pétanque, je suis comblée (h), on va dire !
Gabrielle : C’est magnifique !
Josette : Voilà !
Gabrielle : Merci beaucoup Josette.
Josette : Eh ben, c’est gentil !



Remarques sur la prononciation et les habitudes de langage :
De façon générale, vous pouvez remarquer que Josette commence plusieurs phrases sans les finir, et répète beaucoup de mots. C’est normal quand on parle, tout le monde fait (plus ou moins) ça !
A/ Et puis = (ici) et aussi, et en plus, (dans d’autres situations) et après. On dit ça quand on veut ajouter une information.
B/ Ben / eh ben : ces expression viennent de « Eh bien » : on dit ça quand on cherche ses mots avant d’expliquer quelque chose.
C/ Euh : on dit « euh » quand on hésite, quand on cherche ses mots.
D/ Voilà : on dit souvent « voilà » quand on a fini une explication, ou quand on a fini une phrase. Souvent, on dit beaucoup « voilà », alors que ce n’est pas toujours nécessaire : c’est un tic de langage. D’autres fois, « voilà » signifie « tout à fait », « exactement ». Mais normalement, « voilà » se dit quand on donne quelque chose ou quand on présente quelqu’un.
E/ Donc : on dit souvent « donc » pour commencer une petite explication ou une phrase. Mais souvent, c’est seulement un tic de langage. Normalement, « donc » exprime une idée de conclusion.
F/ Et puis : L’accent de Josette contient quelques aspects typiques de la façon de parler en Touraine, dans la région d’Amboise (et dans d’autres régions de France). « Et puis » est prononcé « et pis » (on n’entend pas le « u »).
G/ Hop : on dit souvent « hop » quand on donne des explications sur une action rapide, spontanée. Autre exemple : « On a décidé tout d’un coup d’aller au cinéma, alors on a pris la voiture et, hop, on est partis ! ».
H/ Kilomètres : ici, Josette prononce « kilomèt’ », beaucoup de gens parlent ainsi en Touraine et dans d’autres régions française, plutôt au nord du pays. C’est ça, « avoir un accent » : prononcer de manière un peu différente certains mots…


Remarques de grammaire :
1/ Comme Gabrielle vient de le dire = comme Gabrielle l’a dit juste avant. « Venir de » + infinitif = le passé récent.
2/ Je suis femme de ménage = quand on présente sa profession, on ne met pas d’article après le verbe être. « Je suis un professeur » = pas correct.
3/ Y jouer : normalement, on dit « jouer à + nom de sport ». Quand on ne veut pas répéter « à + nom de sport », on peut utiliser « y ». Autre exemple : « - Tu t’intéresses à la pétanque ? à - Oh oui, je m’y intéresse beaucoup ! ».
4/ Pourquoi on s’inscrirait pas ? = « Pourquoi on ne s’inscrirait pas ? » (oublier le « ne » est une erreur classique en français). On utilise souvent cette structure pour faire une suggestion, une proposition. On met le verbe au conditionnel présent.

Remarques de vocabulaire :
a/ Je vous conseille d’y jouer =
« je vous suggère d’y jouer », « pourquoi ne pas y jouer ? »
b/ Au moins = au minimum.
c/ Le tête à tête / le doublette / le triplette / le mixte : ce sont les différentes configurations de jeu à un contre un / deux contre deux / trois contre trois / homme(s) contre femme(s).
d/ Pas loin d’un an = presque un an.
e/ Placer une boule = ce vocabulaire spécifique de la pétanque signifie placer une grosse boule en métal près de la petite boule (le « bouchon », le « petit », le « cochonnet », selon les régions).
f/ Tirer une boule = lancer la boule de telle manière qu'elle enlève une boule de l'adversaire qui gène. Il existe beaucoup d’autres expressions liées au jeu de pétanque. Si ça vous intéresse regardez un site spécialisé.
f/ Après tout = « en définitive », « finalement », « tout compte fait ».
g/ Plein de = « beaucoup de » (mais « plein de » est plus utilisé à l’oral).
h/ Je suis comblée = « je suis parfaitement heureuse », « j’ai tout ce qu’on peut espérer ».


Remarques culturelles :
* Le Loir-et-Cher = le département à côté de celui de l’Indre-et-Loire où habite Josette.
** Nantes = une ville au bord de l’Océan Atlantique.
*** La bouteille de champ' = la bouteille de champagne (on dit parfois « champ' » de façon informelle, entre amis, en prononçant le "p" final).



Et si le sujet vous passionne déjà, consultez le site « Pastis pétanque » qui vous apprendra tout sur ce loisir très français, je crois !

La page de Wikipedia sur le sujet est elle aussi bien faite et est traduite en beaucoup de langues !







© GABFLE 14.04.2010, mise à jour 06.09.2025

2025/09/04

DOCUMENT AUDIO POUR LE NIVEAU B1+ (Pascale) :




L’arrivée de Pascale au Canada !



 
 
Au moment de l'interview, Pascale a 32 ans, elle habite à Tours, en France et elle est prof de français langue étrangère. Elle a fréquenté l'université de Tours. Mais pendant ses études, elle est partie pour un séjour au Canada. Elle raconte ici son arrivée à Vancouver.

                 











DOCUMENT AUDIO (7 minutes 11) :

Écoutez l'interview de Pascale.




QUIZ :

Faites le quiz ci-dessous.











TRANSCRIPTION :

Vous pouvez aussi lire la transcription (en écoutant l’interview une dernière fois) pour mieux comprendre comment Pascale s’exprime.

Gabrielle : Tiens Pascale, tu es (a) allée au Canada, toi, il me semble ?
Pascale : Oui. C’est vrai. Il y a (b) longtemps maintenant. J’étais jeune, à l’époque ! C’était en 2003, je crois, à peu près. Oui, c’était la rentrée 2003. Donc on était le premier septembre, quelque chose comme ça. Et, euh, je venais de, de finir ma Licence (A) d’anglais, j’avais obtenu mon diplôme, fièrement (1). Et pour ma Maîtrise (B), j’avais décidé, (Maîtrise d’anglais, toujours) j’avais décidé de faire un, un échange interuniversitaire entre l’université de Tours et une université à Vancouver, au Canada, donc partie anglophone. Et me voilà partie, au Canada, à Vancouver, donc ! Et je suis… donc j’ai pris l’avion, évidemment (2), pour y aller, sauf que (3) je n’avais pas encore prévu le logement ! Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs (4) maintenant ! Avec l’âge, je me dis « Mais qu’est-ce que c’est que cette expérience ?! » mais en 2003, j’avais à peine 23 ans, et je crois qu’à cet âge-là, on croit que rien n’est grave et que tout est possible ! Ce qui est vrai, peut-être…
Gabrielle : Pourquoi pas ?!
Pascale : Oui. Et euh, et donc je suis partie, donc j’ai, j’ai pris l’avion, je ne sais plus combien il y avait (c) de vol, d’heures de vol… Peut-être 12 heures en tout parce qu’il y avait un changement aux États-Unis. Donc je suis arrivée à Vancouver en, en pleine nuit ! Il était, je sais plus, une heure du matin, quelque chose comme ça. Et en arrivant à l’aéroport, en pleine nuit, je me suis… c’est là où je me suis posé la question « Bon, où est-ce que je vais dormir ?! ». Donc j’avais mes gros sacs, parce que je partais quand même pour une année scolaire ! Et dans l’aéroport, il y avait des, des personnes qui, cherchaient des, des, des voyageurs pour les accueillir chez eux un peu comme un « bed and breakfast » mais informel, officieusement un « bed and breakfast ». C’était pas du tout officiel. Et donc, je suis tombée sur un homme comme ça qui, qui cherchait, euh, des personnes pour, pour, pour gagner un petit peu d’argent. Il louait une chambre chez lui. Et donc j’ai, j’ai dormi (alors en tout bien tout honneur (5), on est d’accord, il était avec sa femme) et donc j’ai dormi chez eux cette nuit-là. Et le lendemain matin, je me suis dit « Bon, ben, maintenant, il faut que je trouve (d) un logement pour mon année, mon année scolaire ». Et j’avais… donc il y avait un site Internet, je crois que c’était un site Internet un peu aussi interuniversitaire, comme ça, où il y avait… Donc j’étais pas totalement inconsciente, je savais qu’il y avait ce site Internet-là, sauf que je ne l’avais pas consulté avant de partir, je l’ai consulté le jour-même, enfin (e) le lendemain. Et quand je l’ai consulté, j’ai vu qu’il y avait une, une maison à louer, pour des étudiants, une petite maison, dans un lotissement (6), pas très loin de l’université. Et… On pouvait prendre le bus, du lotissement jusqu’à l’université, et on mettait peut-être 10 minutes-quart d’heure. Donc c’était vraiment l’endroit idéal : jolie maison canadienne, parfaite. Et donc j’ai, j’ai téléphoné, aux, aux propriétaires. Donc ils m’ont donné rendez-vous, je, je leur ai dit que je venais dans la matinée. Donc j’ai pris un, un taxi, je crois à ce moment… Non, c’est le, c’est l’homme du « faux bed and breakfast » qui, qui m’a emmenée, il était très gentil. Je lui ai expliqué la situation et donc il m’a emmenée. On a chargé les sacs dans son coffre (7), donc j’avais vraiment, je crois, deux ou trois gros sacs énormes qu’on a chargés dans le coffre. On a trouvé, donc, la maison dans ce petit lotissement. Et donc quand le taxi est arrivé, les propriétaires sont sortis pour m’accueillir. Et euh, moi je suis sortie du taxi. J’ai, euh, vidé le coffre avec mes sacs… et… et le taxi est parti, et moi, j’étais sur le trottoir avec mes, mes trois sacs et là, les propriétaires m’ont regardée et je crois qu’ils ont compris que je venais pas juste visiter, c’est qu’ils étaient obligés de me prendre. J’avais pas d’autre solution, c’était comme ça. Je crois que j’avais même pas imaginé qu’ils puissent me dire non. Dans ma tête… Ouais, on, on agit vraiment bizarrement, je crois, quand on est à l’étranger, je crois qu’on prend des risques sans s’en rendre compte et on fait des choses qu’on ne ferait pas, je crois, dans, dans notre propre pays !  Et je crois que le, le manque de confort, en règle générale, nous fait faire des choses assez osées, on a plus, voilà, on a moins peur de faire les choses, on tente et on se dit « On verra bien »…
Gabrielle : Et on ose (8) plus.
Pascale : Et on ose plus, oui, tout à fait. Et, et donc heureusement, je suis tombée sur un couple de propriétaires très sympa. Je crois que les Canadiens sont très sympa en général. Et…en tout cas à Vancouver, ils l’étaient. Et donc ils m’ont accueillie, on est rentrés avec mes sacs, ils m’ont fait faire le tour du propriétaire (9). Et à la fin, on a pris un café. J’ai même pas attendu quoi que ce soit, j’ai pas attendu qu’ils me posent de questions ou rien et je leur ai dit directement : « Bon, ben, moi ça me va, donc j’emménage » alors que c’est pas à moi de dire ça normalement, c’est eux qui doivent dire « Bon, on va réfléchir » (C). Et non, moi, je m’imposais. Et, et donc la question s’est pas posée, c’est-à-dire qu’ils m’ont, voilà, ils m’ont offert – enfin (e), offert, j’ai loué quand même – la chambre. Et c’est que après quand je connaissais mieux les propriétaires qu’ils m’ont raconté leur point de vue, leur vision de mon arrivée et je m’étais pas rendu compte de tout ça. Et c’est eux qui m’ont dit « Quand on t’a vue arriver avec tous tes sacs, on s’est dit Mais qu’est-ce qu’elle fait ? ». Et quand ils ont compris que j’étais française, ils ont compris la situation et en fait, ça les a touchés, ils ont trouvé ça touchant et en même temps assez drôle. Et ils ont vu que, voilà, j’étais pas non plus une mauvaise personne et qu’ils pouvaient avoir confiance. Et donc ça s’est très bien passé.
Et, et finalement, je suis rentrée beaucoup plus tôt que prévu parce que j’ai pas fait ma Maîtrise, j’ai décidé de… j’ai réalisé (f) que j’avais pas du tout envie de faire une Maîtrise d’anglais. Donc je suis restée à Vancouver deux mois ; je suis rentrée ensuite en France, à Tours, et j’ai commencé mes études pour être professeur de, de FLE (D). Et voilà.
Gabrielle : Mais cet hébergement était bien et tu as passé un bon moment !
Pascale : Oui, c’était une maison magnifique, c’était vraiment une jolie maison. Et en plus, à cette période-là, à Vancouver, c’était un peu l’été indien et il faisait vraiment très beau, très chaud, et donc j’ai bien profité de la maison et pas du tout de l’université parce que je m’en fichais complètement. Et donc c’était quand même deux mois, deux mois assez sympathiques à, à découvrir un petit peu Vancouver et les, les grands parcs de Vancouver. Et j’ai vu pour la première fois le Pacifique. Donc c’est, c’était quand même un bon souvenir.
Gabrielle : D’accord, eh bien écoute, merci beaucoup pour cette anecdote, très sympa.
Pascale : Merci à toi.
Gabrielle : Et puis je te souhaite une bonne après-midi.
Pascale : Merci, toi aussi.


Remarques culturelles :
A/ La Licence : c’est le diplôme qu’on obtient après 3 ans d’université. Dans le langage courant les gens disent qu’ils ont un niveau d’études « bac + 3 » (baccalauréat + 3 ans).
B/ La Maîtrise : c’était le diplôme qu’on obtenait encore à l’époque après 4 ans d’université. Mais depuis, il y a eu une réforme et la Maîtrise a été remplacée par le Master 1. Maintenant, beaucoup d’étudiants font un Master 1 puis un Master 2, ils sortent donc de l’université avec un niveau « bac + 5 ».
C/ Louer un logement : En France aussi, ce sont les propriétaires qui décident s’ils veulent ou non accepter un locataire. Pascale aurait dû se douter qu’elle faisait une « erreur » mais comme elle l’explique bien, elle était dans un état d’esprit spécial, parce qu’elle arrivait dans un pays étranger, et elle n’a pas réagi comme elle aurait réagi en France ! Mais comme elle était sincère, « naturelle », les propriétaires canadiens ont été touchés.
Si vous venez en France et que vous réalisez que vous avez agi bizarrement parce que vous ne connaissez pas bien les habitudes culturelles, ne vous stressez surtout pas, n’ayez pas honte. Il suffit d’expliquer que vous êtes étranger, que vous ne savez pas si vous vous comportez bien, et ça facilitera les relations avec les gens ! J
D/ FLE = « Français Langue Étrangère » : c’est l’étude et l’enseignement du français pour les non-francophones. Les profs entre eux utilisent souvent cette expression ! Et c’est l’origine du nom de mon blog : GABFLE = GAB (comme mon prénom, Gabrielle) + « FLE » !

Remarques sur la prononciation et les habitudes de langage :
a/ Tu es : comme beaucoup de Francophones, je dis « t’es ». Mais on écrit « t’es » dans les écrits informels (dans les SMS, sur Internet…).
b/ Il y a : et comme beaucoup de Francophones, Pascale dit « y’a ».
c/ Il y avait : et logiquement, (il y avait) se prononce « y’avait » ! On dira, sur le même modèle : « y’a eu », « il va y’avoir », « y’aura », etc.
d/ Je trouve : on entend « ch’trouve », c’est une prononciation habituelle quand on parle un peu vite ou de façon informelle. De la même façon, on dit « ch’pense », « ch’crois », « chaipas » (= je (ne) sais pas !).
e/ Enfin : quand on veut rectifier ou préciser une chose qu’on vient de dire, souvent, on dit enfin avant d’ajouter la précision. Mais dans beaucoup de cas, comme ici, on entend juste « ‘fin ».
f/ J’ai décidé de… j’ai réalisé : très souvent, on commence une phrase avec un mot puis on s’arrête et on continue la phrase avec un autre mot. Pascale fait ça plusieurs fois dans cette interview. Donc si vous, vous utilisez un mot qui n’est pas correct, ne paniquez pas, corrigez-vous tout de suite, ou utilisez un autre mot, et tout ira bien !

Remarques de vocabulaire :
1/ Fièrement = avec fierté (quand on est satisfait de soi).
2/ Évidemment = bien sûr.
3/ Sauf que = excepté que.
4/ D’ailleurs = quand j’y pense.
5/ En tout bien tout honneur = sans intentions sexuelles. Pascale l’utilise parce qu’elle était prête à dire « J’ai dormi chez lui », et qu’elle avait peur qu’on interprète « J’ai dormi avec lui ». En fait, quand on veut dire qu’il n’y a pas eu de séduction, et le dire avec un peu d’humour, on utilise parfois cette expression.
6/ Un lotissement = un groupe de maison construites plus ou moins en même temps et sur le même modèle.
7/ Le coffre = la partie de la voiture pour les bagages.
8/ Oser = avoir le courage mental de faire quelque chose.
9/ Faire le tour du propriétaire = visiter la maison.




© GABFLE 09.07.2013, mise à jour 04.09.2025

2025/09/02

DOCUMENT AUDIO pour le niveau B1 (Sophie) :

Sophie est allée de Nice à Cannes !



Sophie a 30 ans et habite en Touraine où elle est professeure des écoles. Un jour, elle a fait un voyage très spécial, et très sportif, dans le sud de la France. 







COMPRÉHENSION GLOBALE :

Pour commencer, je vous propose d’écouter l’interview une première fois (4 minutes 08). N'écrivez pas. Concentrez-vous sur la signification globale.









COMPRÉHENSION DÉTAILLÉE :
Pour continuer, lisez ces questions. Pendant la prochaine écoute de l’interview, vous allez chercher les réponses à ces questions.

1. Qu’a fait Sophie exactement ?
2. Ce jour-là, quel temps faisait-il dans le Sud ?
3. Ce jour-là, quel temps faisait-il dans la région de Sophie ?
4. Qu’est-ce qui était très chouette dans le Sud ?
5. Où a eu un peu mal Sophie ?
6. Quels étaient les sentiments de Sophie avant de commencer ?
7. En combien de temps a-t-elle fini ?
8. Qu’a-t-elle pensé de son résultat ?
9. Qu’est-ce qui était particulièrement bien dans l’organisation ?
10. Que faut-il pour préparer ce type de course ?
11. Est-ce que Sophie a déjà programmé une autre course de ce type ?
12. Finalement, est-ce que Sophie refera un jour une course de ce type ?



Maintenant, vous allez écouter une autre fois le document audio. Vous pouvez faire l’exercice en même temps.






EXERCICE :
Pour chaque question, cochez la réponse correcte.










TRANSCRIPTION :
Après l’exercice, lisez la transcription et les remarques pour mieux comprendre.


Gabrielle : Bon, Sophie, tu es super sportive et il y a quelques mois tu as fait une grosse grosse course. Tu pourrais raconter ?
Sophie : Donc j’ai fait mon premier marathon, euh, le marathon Nice-Cannes, donc euh, le parcours entre Nice et Cannes. Un marathon, c’est euh, 42 kilomètres et des poussières (1), euh, donc c’était le 9 novembre, sous un soleil radieux (2), il faisait un temps magnifique, alors que… en Touraine il pleuvait à verse (3). Euh, donc le parcours (4) était, euh, longeait (5) la mer, donc c’était, euh, c’était magnifique, c’était très très chouette (6). Et puis, il y avait beaucoup de public pour nous encourager, donc j’ai passé 42 kilomètres, euh, bien, avec des bonnes sensations, un petit peu mal aux cuisses à la fin, mais euh, vraiment très très agréable. Enfin, je m’étais un petit… un petit peu beaucoup (7) entraînée…
Gabrielle : Oui, plutôt beaucoup !
Sophie : Et, euh, et j’ai… j’appréhendais (8), j’appréhendais quand même puisque j’ai fait, euh… en entraînement, j’ai couru maximum 2 heures et demie, donc au bout de deux heures et demie de course, on se dit on est dans l’inconnu, on n’a jamais essayé, on, enfin, on n’a jamais fait ça. Donc, euh, voilà, j’ai mis 4 heures 11, je crois et j’étais contente de mon, de mon, de ma performance, enfin pour moi. Et puis, euh, voilà, donc c’était une super organisation, du public, euh, plein d’encouragements (9).
Gabrielle : Et il y avait du ravitaillement (10), justement, sur le trajet ?
Sophie : Oui, tous les 5 kilomètres, euh, donc du ravitaillement : des boissons, à manger. Non, tout était très bien organisé, il y avait même des toilettes, parce que c’est un problème quand on court ! [rires]
Gabrielle : Oui, 42 kilomètres sans aller aux toilettes !
Sophie : Surtout en buvant pas mal (11) ! Donc euh, c’était super bien ! Une super expérience ! Donc à renouveler, à renouveler dès que possible ! On verra, sur un prochain marathon ou un trail, ou une course d’orientation…
Gabrielle : Donc tu te prépares pour un prochain marathon, déjà ?
Sophie : Euh, peut-être, pour l’instant, j’ai un peu mis, euh, l’entraînement entre parenthèses (12) parce que ça prend beaucoup de temps, enfin il faut minimum trois entraînements par semaine avec quand même des grosses sorties de 1 heure et demie – deux heures à prévoir donc ça fait beaucoup de… il faudrait arrêter de travailler, c’est pas possible ! Donc, donc, euh ben on verra bien pour une prochaine. Mais ça sera pas le premier, je pense, enfin pas le dernier, enfin le premier mais pas le dernier, on peut dire ça comme ça !
Gabrielle : D’accord, ben très bien, merci !
Sophie : De rien !


Remarques sur le vocabulaire :

1) Et des poussières =
et un peu plus.
2) Radieux = très fort, qui brille fort (quand on parle du soleil) mais radieux signifie aussi « très heureux » quand on parle de quelqu’un à un moment donné.
3) Il pleuvait à verse = il pleuvait très fort.
4) Le parcours = le chemin pour aller d’un point à un autre.
5) Longer = allez le long de quelque chose, aller en suivant le bord de quelque chose.
6) Chouette = sympa.
7) Un petit peu beaucoup : c’est une façon de parler, Sophie s’est beaucoup entraînée !
8) Appréhender = (ici) avoir peur, s’inquiéter par avance.
9) Plein d’ / Plein de = (un peu familier ici) beaucoup de.
10) Le ravitaillement = (lors d’une course) l’alimentation et les boissons fournies par des organisateurs.
11) Pas mal = (ici) beaucoup.
12) J’ai un peu mis, euh, l’entraînement entre parenthèses = j’ai provisoirement arrêté l’entraînement.


L'équipe avec laquelle Sophie s'est préparée :













Des photos de la côte d'Azur dont une vue de satellite qui montre le trajet de la course :






 

 

 

 

 

© GABFLE 23.05.2009, mise à jour 02.09.2025

 

2025/07/18

DOCUMENT AUDIO pour le niveau B1 (Philippe) :

Philippe parle du Pays basque !



Au moment de l’Interview, Philippe a une trentaine d'années. Il partage sa vie entre Paris, la région parisienne et le Pays basque dans le Sud-Ouest de la France. Il aime beaucoup parler de cette dernière région dont il est originaire.





DOCUMENT AUDIO :

Voici les informations que vous devez entendre dans le document...

1) Où est-ce que Philippe habite au moment de l’interview ?

2) Quand est-ce qu’il revient au Pays basque ?

3) Les fêtes de Bayonne, qu’est-ce que c’est selon lui ?

4) Comment sont habillés ceux qui font la fête ?

5) Pour Philippe, pendant les « ferias » (dans les Landes ou à Nîmes), la fête est centrée (organisée) autour de quoi ?

6) Pour Philippe, pendant les « fêtes » (à Bayonne), la fête est centrée (organisée) autour de quoi ?

7) Qu’est-ce qui se passe à Bayonne pendant les « courses de vaches » selon Philippe ?

8) Est-ce qu’il y a des accidents avec les vaches ?

9) D’après Philippe, quelles sont les autres traditions de ces fêtes ?



 Écoutez le document.




EXERCICE :
Choisissez les réponses correctes.







 















 
 
 
 
 
Et comme promis par Philippe, voici maintenant sa chanson basque… en basque bien sûr ! Et oui, il n’y a pas que la langue française dans la vie. ☺


 
 
TRANSCRIPTION :
Après l'exercice, lisez la transcription et les remarques pour apprendre le vocabulaire et comprendre les prononciations.

Gabrielle : Ça va Philippe, tu es* bien installé, euh**… ? [Philippe : Ah oui, j’...] Tu as tout ce qu’il faut*** pour boire et tout ?
- Philippe : Ah oui, j’ai, j’ai tout ce qu’il faut***, oui.
Gabrielle : Bon, on va commencer, alors. Dis, où est-ce que tu habites en ce moment ?
- Philippe : J’habite en région parisienne.
Gabrielle : Ah ! Mais tu es pas (1) parisien à l’origine…
- Philippe : Ah, non, je suis de Bayonne.
Gabrielle : De Bayonne ?
- Philippe : Oui. Au Pays basque.
Gabrielle : Au Pays basque, d’accord.
- Philippe : Oui.
Gabrielle : Et, euh, pourquoi tu n’habites pas à Bayonne ?
- Philippe : Parce que je suis obligé de travailler à Paris.
Gabrielle : OK. [Philippe : Voilà.] Mais tu y reviens souvent quand même, au Pays basque ?
- Philippe : Ah oui. Régulièrement. À toutes les vacances scolaires. [Gabrielle : Ouais****.] Voilà. Et pendant les grandes vacances et le plus souvent possible. Pour retrouver la famille, pour profiter du pays.
Gabrielle : Et qu’est-ce que tu fais par exemple quand tu vas là-bas ? Euh, à quelles occasions ? Qu’est-ce qu’il y a comme événements qui te plaisent ?
- Philippe : Eh… Par exemple pendant l’été, euh, il y a***** les fêtes de Bayonne…
Gabrielle : C’est quoi, ça ?
- Philippe : C’est une, euh, euh, ce sont des fêtes qui se, se déroulent (2) sur plusieurs jours, euh, qui se déroulent tous les ans, depuis, euh, des dizaines d’années, et peut-être 80 ans, depuis les années 20. Et voilà, c’est traditionnel, euh, chez nous, et voilà, il y a…, la fête dure toute la journée et toute la nuit…
Gabrielle : Et qu’est-ce qu’on fait ?
- Philippe : Et qu’est-ce qu’on fait ?... D’abord les gens sont habillés pareil (3), ils sont habillés, euh, avec la tenue du « festayre »(a), ça veut dire « celui qui fait la fête », ils sont habillés de blanc, avec un pantalon blanc, un t-shirt blanc, une ceinture rouge et un foulard (4) rouge. Voilà.
Gabrielle : Ils font quoi ?
- Philippe : Ils font quoi ? Ils font plein de choses. Euh, il y a des courses de vache, euh, il y a, euh, des corridas, mais ce sont, mais ce sont pas des « ferias » contrairement à ce qui se passe dans les Landes ou à Nîmes ou comme ça, où on parle de « feria » quand la fête est centrée autour de la corrida… À Bayonne, c’est pas une « feria » c’est une fête. Donc il y a la corrida, mais la fête est, est, est principalement organisée autour de, de la ville, et non pas (de) la corrida.
Gabrielle : Donc on les tue pas, les vaches ?
- Philippe : Ah, si ! À la corrida, on tue toujours le taureau. Il y a des courses de vaches. [Gabrielle : Ouais.] Il y a des courses de vache, oui. Les gens se mettent dans un… on, on boucle (5) un quartier de la ville, on ferme les rues avec des barrières, et sur la place de la ville ou du village, on lâche (6) des vaches et euh, on accroche (7) sur le, le, la nuque (8) de la vache une cocarde et… il faut attraper la cocarde. Et c’est des vaches très vives. Voilà. [Gabrielle : Donc, tout le monde…], auxquelles, auxquelles on a, on a mis des caoutchoucs sur les cornes (9) pour pas… empaler (10) les, les maladroits (11). Et voilà. Et le but, c’est de, de, d’attraper (12) la cocarde !
Gabrielle : Et tout le monde peut attraper la cocarde ?
- Philippe : C’est… tout le monde qui est, qui est… oui ! Tout le monde peut attraper la cocarde !
Gabrielle : D’accord. Mais il y a du danger, quand même !
- Philippe : Oui, oui, oui, oui, bien sûr.
Gabrielle : Il y a des accidents, des fois ?
- Philippe : Des fois, il y a des accidents. Oui, oui, oui. Mais c’est pas (1) des accidents comme à, comme à Pampelune où, où ce sont des taureaux qui ont pas (1) de protection sur les cornes. Mais il y a des accidents parfois sévères, ouais, ouais. C’est costaud (13) une vache ! [Gabrielle : Ouais ouais.] Ça soulève une personne et puis ça… Oui, oui, voilà.
Gabrielle : D’accord. Et après, qu’est-ce qu’on fait, à part, euh, regarder les courses de vache ?
- Philippe : Alors, qu’est-ce qu’on fait ? Qu’est-ce qu’on fait ? Il y a tout un, un… une organisation, de, euh, autour de traditions, alors on, on y chante, tous les jours, dans l’après-midi, les gens se regroupent et viennent chanter ensemble des chants traditionnels. Euh, on y danse. Euh ? qu’est-ce qui relève aussi de la tradition ? Euh, les bars ! Bien sûr ! Alors, ça c’est pas l’après-midi, c’est toute la journée et toute la nuit. Voilà, les gens boivent des coups (14). Et voilà, ils discutent, se rencontrent, tout le monde se retrouve, mêmes les gens qui habitent plus à Bayonne, euh, reviennent en général pour les fêtes de Bayonne, ils retrouvent leurs anciens amis, voilà, c’est une « petite fête », de masse parce qu’il y a, il y a quand même pas mal de (15) monde mais… voilà.
Gabrielle : Tu peux nous chanter une petite chanson ?
- Philippe : Oui !
Gabrielle : Ouais ? Vas-y !
- Philippe : Pause ! Attends, attends, on va décider de laquelle on chante !
- Gabrielle : J’enregistre ?
- Philippe : Pause !




Remarques de prononciation :

 
Tout d’abord, vous pourrez écouter encore une fois cette interview pour faire attention aux prononciations… Philippe a gardé un petit accent du Sud… Pourrez-vous l’entendre ?

*tu es : comme on le fait souvent, j’ai prononcé « t’es »… Ce n’est pas très académique...
**euh : on dit « euh » quand on hésite, quand on cherche ses mots.
***tout ce qu’il faut : vous remarquerez qu’on entend « tout ce qui faut ». C’est une prononciation courante… qu’on n’écrit pas !
****ouais : c’est la forme familière de « oui ».
***** il y a : on entend « y’a » mais c’est une prononciation habituelle du français de tous les jours.
 

Remarques de grammaire et de vocabulaire :

 
1) tu es pas / c’est pas / qui ont pas : vous remarquez que dans cette discussion informelle avec Philippe, je n’ai pas dit « ne ». Philippe non plus. C’est une erreur, mais comme elle est très courante, très habituelle, elle est excusable… sauf pendant un examen, d’accord ?!
2) se déroulent : pour parler d’un événement, on peut utiliser plusieurs verbes : quelque chose peut « se passer » / « arriver » / « avoir lieu ». Quand l’événement arrive par surprise (un accident, par exemple), on utilise plutôt « se produire », « survenir ». Et pour parler d’un concert, d’un festival, d’une fête, d’une manifestation, c’est plutôt le verbe « se dérouler ».
3) pareil = de manière similaire, de la même manière.
4) un foulard = un morceau de tissu qu’on se met sur la tête ou autour du cou.
5) on boucle = (ici) on ferme.
6) on lâche = on libère, on met en liberté.
7) on accroche = on met, on fixe (une cocarde = un objet en tissu coloré).
8) la nuque = l’arrière du cou (on utilise aussi ce mot pour les humains)
9) les cornes = les deux choses que la vache a sur la tête - et qui peuvent être dangereuses !
10) empaler = blesser gravement -quand un objet pointu (les cornes) s’enfonce dans le corps de quelqu’un…
11) les maladroits = (ici) les gens qui ne font pas assez attention.
12) attraper = prendre rapidement avec les mains, saisir.
13) costaud = fort
14) boire un coup = boire quelque chose / boire des coups = boire de manière plutôt… répétitive ! Ces expressions sont un peu familières.
15) Pas mal de = beaucoup de

Remarques culturelles :

a) « le festayre » = la personne qui participe aux fêtes de Bayonne - qui ont lieu fin juillet / début août. Le mot « festayre » semble être d’origine gasconne. Pour plus d’informations, ou pour aller à ces fêtes, consultez le site officiel des fêtes de Bayonne. Voilà, sinon, il y a un autre mot pour désigner quelqu’un qui adore faire la fête, boire, danser, c’est un « fêtard » ou une « fêtarde » !
 
Une précision : les fêtes de Bayonne ont en fait été créées en 1932… Mais les habitants de la ville sont sans doute des fêtards depuis beaucoup plus longtemps !

 

   La dernière affiche des Fêtes de Bayonne


 La tenue des "Festayres"

© GABFLE 02.07.2008, mise à jour 18.07.2025