mardi 12 août 2025

QUIZZ DE VOCABULAIRE (Les salutations) :


Les salutations !





Savez-vous bien saluer en français (dire bonjour, au revoir…) ? Pour vous tester, faites ce quiz ! Et après, lisez le diaporama et écoutez le document audio pour entendre les prononciations et les explications.









QUIZZ :

Faites le quiz sur les expressions : trouvez si on dit ces expressions QUAND ON ARRIVE, QUAND ON PART ou si LES DEUX SONT POSSIBLES.





Service offert par Quizz.biz



DOCUMENT AUDIO ET DIAPORAMA :

Écoutez les explications audio et lisez le diaporama.







Et pour avoir un exemple dans une situation de la vie de tous les jours, écoutez le dialogue « La boulangère ».


© GABFLE 12.04.2011, mise à jour 12.08.2025


vendredi 18 juillet 2025

DOCUMENT AUDIO pour le niveau B1 (Philippe) :

Philippe parle du Pays basque !



Au moment de l’Interview, Philippe a une trentaine d'années. Il partage sa vie entre Paris, la région parisienne et le Pays basque dans le Sud-Ouest de la France. Il aime beaucoup parler de cette dernière région dont il est originaire.





DOCUMENT AUDIO :

Voici les informations que vous devez entendre dans le document...

1) Où est-ce que Philippe habite au moment de l’interview ?

2) Quand est-ce qu’il revient au Pays basque ?

3) Les fêtes de Bayonne, qu’est-ce que c’est selon lui ?

4) Comment sont habillés ceux qui font la fête ?

5) Pour Philippe, pendant les « ferias » (dans les Landes ou à Nîmes), la fête est centrée (organisée) autour de quoi ?

6) Pour Philippe, pendant les « fêtes » (à Bayonne), la fête est centrée (organisée) autour de quoi ?

7) Qu’est-ce qui se passe à Bayonne pendant les « courses de vaches » selon Philippe ?

8) Est-ce qu’il y a des accidents avec les vaches ?

9) D’après Philippe, quelles sont les autres traditions de ces fêtes ?



 Écoutez le document.




EXERCICE :
Choisissez les réponses correctes.







 















 
 
 
 
 
Et comme promis par Philippe, voici maintenant sa chanson basque… en basque bien sûr ! Et oui, il n’y a pas que la langue française dans la vie. ☺


 
 
TRANSCRIPTION :
Après l'exercice, lisez la transcription et les remarques pour apprendre le vocabulaire et comprendre les prononciations.

Gabrielle : Ça va Philippe, tu es* bien installé, euh**… ? [Philippe : Ah oui, j’...] Tu as tout ce qu’il faut*** pour boire et tout ?
- Philippe : Ah oui, j’ai, j’ai tout ce qu’il faut***, oui.
Gabrielle : Bon, on va commencer, alors. Dis, où est-ce que tu habites en ce moment ?
- Philippe : J’habite en région parisienne.
Gabrielle : Ah ! Mais tu es pas (1) parisien à l’origine…
- Philippe : Ah, non, je suis de Bayonne.
Gabrielle : De Bayonne ?
- Philippe : Oui. Au Pays basque.
Gabrielle : Au Pays basque, d’accord.
- Philippe : Oui.
Gabrielle : Et, euh, pourquoi tu n’habites pas à Bayonne ?
- Philippe : Parce que je suis obligé de travailler à Paris.
Gabrielle : OK. [Philippe : Voilà.] Mais tu y reviens souvent quand même, au Pays basque ?
- Philippe : Ah oui. Régulièrement. À toutes les vacances scolaires. [Gabrielle : Ouais****.] Voilà. Et pendant les grandes vacances et le plus souvent possible. Pour retrouver la famille, pour profiter du pays.
Gabrielle : Et qu’est-ce que tu fais par exemple quand tu vas là-bas ? Euh, à quelles occasions ? Qu’est-ce qu’il y a comme événements qui te plaisent ?
- Philippe : Eh… Par exemple pendant l’été, euh, il y a***** les fêtes de Bayonne…
Gabrielle : C’est quoi, ça ?
- Philippe : C’est une, euh, euh, ce sont des fêtes qui se, se déroulent (2) sur plusieurs jours, euh, qui se déroulent tous les ans, depuis, euh, des dizaines d’années, et peut-être 80 ans, depuis les années 20. Et voilà, c’est traditionnel, euh, chez nous, et voilà, il y a…, la fête dure toute la journée et toute la nuit…
Gabrielle : Et qu’est-ce qu’on fait ?
- Philippe : Et qu’est-ce qu’on fait ?... D’abord les gens sont habillés pareil (3), ils sont habillés, euh, avec la tenue du « festayre »(a), ça veut dire « celui qui fait la fête », ils sont habillés de blanc, avec un pantalon blanc, un t-shirt blanc, une ceinture rouge et un foulard (4) rouge. Voilà.
Gabrielle : Ils font quoi ?
- Philippe : Ils font quoi ? Ils font plein de choses. Euh, il y a des courses de vache, euh, il y a, euh, des corridas, mais ce sont, mais ce sont pas des « ferias » contrairement à ce qui se passe dans les Landes ou à Nîmes ou comme ça, où on parle de « feria » quand la fête est centrée autour de la corrida… À Bayonne, c’est pas une « feria » c’est une fête. Donc il y a la corrida, mais la fête est, est, est principalement organisée autour de, de la ville, et non pas (de) la corrida.
Gabrielle : Donc on les tue pas, les vaches ?
- Philippe : Ah, si ! À la corrida, on tue toujours le taureau. Il y a des courses de vaches. [Gabrielle : Ouais.] Il y a des courses de vache, oui. Les gens se mettent dans un… on, on boucle (5) un quartier de la ville, on ferme les rues avec des barrières, et sur la place de la ville ou du village, on lâche (6) des vaches et euh, on accroche (7) sur le, le, la nuque (8) de la vache une cocarde et… il faut attraper la cocarde. Et c’est des vaches très vives. Voilà. [Gabrielle : Donc, tout le monde…], auxquelles, auxquelles on a, on a mis des caoutchoucs sur les cornes (9) pour pas… empaler (10) les, les maladroits (11). Et voilà. Et le but, c’est de, de, d’attraper (12) la cocarde !
Gabrielle : Et tout le monde peut attraper la cocarde ?
- Philippe : C’est… tout le monde qui est, qui est… oui ! Tout le monde peut attraper la cocarde !
Gabrielle : D’accord. Mais il y a du danger, quand même !
- Philippe : Oui, oui, oui, oui, bien sûr.
Gabrielle : Il y a des accidents, des fois ?
- Philippe : Des fois, il y a des accidents. Oui, oui, oui. Mais c’est pas (1) des accidents comme à, comme à Pampelune où, où ce sont des taureaux qui ont pas (1) de protection sur les cornes. Mais il y a des accidents parfois sévères, ouais, ouais. C’est costaud (13) une vache ! [Gabrielle : Ouais ouais.] Ça soulève une personne et puis ça… Oui, oui, voilà.
Gabrielle : D’accord. Et après, qu’est-ce qu’on fait, à part, euh, regarder les courses de vache ?
- Philippe : Alors, qu’est-ce qu’on fait ? Qu’est-ce qu’on fait ? Il y a tout un, un… une organisation, de, euh, autour de traditions, alors on, on y chante, tous les jours, dans l’après-midi, les gens se regroupent et viennent chanter ensemble des chants traditionnels. Euh, on y danse. Euh ? qu’est-ce qui relève aussi de la tradition ? Euh, les bars ! Bien sûr ! Alors, ça c’est pas l’après-midi, c’est toute la journée et toute la nuit. Voilà, les gens boivent des coups (14). Et voilà, ils discutent, se rencontrent, tout le monde se retrouve, mêmes les gens qui habitent plus à Bayonne, euh, reviennent en général pour les fêtes de Bayonne, ils retrouvent leurs anciens amis, voilà, c’est une « petite fête », de masse parce qu’il y a, il y a quand même pas mal de (15) monde mais… voilà.
Gabrielle : Tu peux nous chanter une petite chanson ?
- Philippe : Oui !
Gabrielle : Ouais ? Vas-y !
- Philippe : Pause ! Attends, attends, on va décider de laquelle on chante !
- Gabrielle : J’enregistre ?
- Philippe : Pause !




Remarques de prononciation :

 
Tout d’abord, vous pourrez écouter encore une fois cette interview pour faire attention aux prononciations… Philippe a gardé un petit accent du Sud… Pourrez-vous l’entendre ?

*tu es : comme on le fait souvent, j’ai prononcé « t’es »… Ce n’est pas très académique...
**euh : on dit « euh » quand on hésite, quand on cherche ses mots.
***tout ce qu’il faut : vous remarquerez qu’on entend « tout ce qui faut ». C’est une prononciation courante… qu’on n’écrit pas !
****ouais : c’est la forme familière de « oui ».
***** il y a : on entend « y’a » mais c’est une prononciation habituelle du français de tous les jours.
 

Remarques de grammaire et de vocabulaire :

 
1) tu es pas / c’est pas / qui ont pas : vous remarquez que dans cette discussion informelle avec Philippe, je n’ai pas dit « ne ». Philippe non plus. C’est une erreur, mais comme elle est très courante, très habituelle, elle est excusable… sauf pendant un examen, d’accord ?!
2) se déroulent : pour parler d’un événement, on peut utiliser plusieurs verbes : quelque chose peut « se passer » / « arriver » / « avoir lieu ». Quand l’événement arrive par surprise (un accident, par exemple), on utilise plutôt « se produire », « survenir ». Et pour parler d’un concert, d’un festival, d’une fête, d’une manifestation, c’est plutôt le verbe « se dérouler ».
3) pareil = de manière similaire, de la même manière.
4) un foulard = un morceau de tissu qu’on se met sur la tête ou autour du cou.
5) on boucle = (ici) on ferme.
6) on lâche = on libère, on met en liberté.
7) on accroche = on met, on fixe (une cocarde = un objet en tissu coloré).
8) la nuque = l’arrière du cou (on utilise aussi ce mot pour les humains)
9) les cornes = les deux choses que la vache a sur la tête - et qui peuvent être dangereuses !
10) empaler = blesser gravement -quand un objet pointu (les cornes) s’enfonce dans le corps de quelqu’un…
11) les maladroits = (ici) les gens qui ne font pas assez attention.
12) attraper = prendre rapidement avec les mains, saisir.
13) costaud = fort
14) boire un coup = boire quelque chose / boire des coups = boire de manière plutôt… répétitive ! Ces expressions sont un peu familières.
15) Pas mal de = beaucoup de

Remarques culturelles :

a) « le festayre » = la personne qui participe aux fêtes de Bayonne - qui ont lieu fin juillet / début août. Le mot « festayre » semble être d’origine gasconne. Pour plus d’informations, ou pour aller à ces fêtes, consultez le site officiel des fêtes de Bayonne. Voilà, sinon, il y a un autre mot pour désigner quelqu’un qui adore faire la fête, boire, danser, c’est un « fêtard » ou une « fêtarde » !
 
Une précision : les fêtes de Bayonne ont en fait été créées en 1932… Mais les habitants de la ville sont sans doute des fêtards depuis beaucoup plus longtemps !

 

   La dernière affiche des Fêtes de Bayonne


 La tenue des "Festayres"

© GABFLE 02.07.2008, mise à jour 18.07.2025