mardi 21 octobre 2008

DOCUMENT DE COMPREHENSION ORALE pour le niveau B1+ (Aurélie) :

Aurélie parle du Vélib’ parisien !
J’ai déjà interviewé Aurélie plusieurs fois sur ce blog. Elle a 28 ans, elle habite à Paris où elle travaille comme documentaliste. Cette fois-ci, elle parle du Vélib’, le système parisien de vélos en libre service.
Attention, c’est une petite interview mais Aurélie parle très vite !...














DOCUMENT AUDIO :
Avant d’écouter le document, je vous conseille de lire les questions suivantes. Ce sont les informations que vous devrez entendre dans l’enregistrement.

1) Quelle est l’opinion générale d’Aurélie sur le Vélib’ ?
2) Pour elle, quel était le problème au début ?
3) Selon elle, comment ça se passe maintenant ?
4) De quel avantage du Vélib’ est-ce qu’elle ne parle pas ?
5) Quels sont les sentiments d’Aurélie quand elle fait du vélo ?
6) Pour la sécurité, qu’est-ce qui est possible ?



Écoutez maintenant le document audio (46 secondes).


EXERCICE :
Pour chaque question, choisissez la réponse correcte.












TRANSCRIPTION :
Après l’exercice, vous pouvez lire la transcription et les remarques pour mieux comprendre l’interview.


Gab : Donc Aurélie, tu es Parisienne. Pour ou contre (1) le Vélib’ ?
Aurélie : Je suis pour, définitivement (2) pour ! [rires] Il y a eu* une première période au début, quand les vélos sont arrivés, où c’était un peu, un peu le bordel (3), hein (4) ! Personne ne savait exactement où conduire, c’était… les piétons ne savaient plus où marcher, ils… ils repéraient pas les vélos, les voitures étaient un peu perdues, les bus aussi. Maintenant tout se calme, tout le monde apprend à… à circuler ensemble et c’est très bien. Et franchement, le vélo en ville, ça… c’est économique, c’est écologique et c’est très très sympa.
Gab : Et tu as** pas peur des accidents, par exemple ?
Aurélie : Un petit peu, j’avoue que je… je suis*** pas encore très téméraire (5) en vélo dans Paris mais, mais il y a quand même pas mal de (6) pistes cyclables donc qui permettent de, de rouler, euh, plutôt en sécurité et puis il y a les couloirs de bus aussi qui sont… qui nous séparent un petit peu des voitures donc il faut faire attention aux bus mais on n’a pas les voitures.

Remarques de prononciation :
* Il y a eu : vous remarquerez que le « il y a » (qui est ici au passé composé) est prononcé, comme souvent, « y’a ». Mais « y’a » ne s’écrit pas, sauf sur les blogs informels, dans les SMS ou dans les paroles de chansons.
** Tu as : ici, j’ai parlé un peu vite moi aussi et j’ai prononcé « t’as ». C’est un peu familier. Et ça ne s’écrit pas souvent, sauf dans des documents très informels.
***Je suis : Aurélie prononce vite le « je suis » et on entend « chuis ». Mais n’écrivez pas cela, ce n’est pas du français !

Remarques de grammaire et de vocabulaire :
1) Pour ou contre : « je suis pour une idée (un projet, une proposition, etc.) » = je suis favorable à cette idée, je suis d’accord avec cette idée. Et « je suis contre une idée » = je ne suis pas favorable à cette idée, je ne suis pas d’accord avec cette idée.
2) Définitivement = cela signifie normalement « pour toujours ». Mais ici, Aurélie veut dire qu’elle est complètement pour le Vélib’, qu’elle est totalement pour le Vélib’.
3) Le bordel : ce mot (qui désigne à l’origine une maison de prostitution) est très familier, même un peu vulgaire et signifie « un grand désordre ». On dit aussi « le bazar », « la pagaille », c’est moins vulgaire.
4) Hein : ce n’est pas un mot mais un son. On peut l’utiliser quand on veut dire « n’est-ce pas », comme ici. Mais on peut aussi l’utiliser quand on n’a pas bien entendu quelque chose, pour faire répéter.
5) Téméraire = qui n’a pas peur du risque, qui n'a pas peur du danger.
6) Pas mal de = beaucoup de, un grand nombre de. Mais « pas mal de » est une expression un peu familière.

Remarques culturelles :

Pour obtenir plus d’informations sur le Vélib’, il existe un site très pratique :
http://www.velib.paris.fr (en français, en anglais, en espagnol, au choix) mais aussi un blog d’information (en français) qui est assez sympa : http://blog.velib.paris.fr/blog ! De plus, connectez-vous au site non officiel http://www.parisavelo.net si vous voulez avoir des détails sur les stations de Vélib’ (stations pleines ou vides, emplacements des stations, etc.).





jeudi 9 octobre 2008

DOCUMENT AUDIO pour le niveau B2 (Sébastien) :

Sébastien est guide à Paris !
Sébastien travaille pour une association qui s’appelle Ça se visite. Il parle de son travail, de son association, de la capitale française. Cet entretien a été réalisé en extérieur, vous devrez faire abstraction des bruits de la rue pour bien comprendre Sébastien...









DOCUMENT AUDIO :
Avant d’écouter le document, lisez les questions suivantes. Ce sont les informations que vous devrez entendre.


1) Quel est le concept de son association ?
2) À quels quartiers cette association s’intéresse-t-elle ?
3) En quoi consiste ce tourisme, selon lui ?
4) Autrefois, qu’est-ce qu’il y avait à Belleville ?
5) Comment sont les habitants du XVIIIème arrondissement, d’après lui ?
6) Quel est l’intérêt de la promenade « Pantin-Paris au fil de l’Ourcq » ?
7) En général, que ressentent les gens qui font ces visites ?
8) De quoi ne parle pas Sébastien à son public ?
9) Qu’est-ce qu’il essaie de faire ?
10) Quelle est l’adresse Internet de l’association ?
11) Comment est le quartier de la Goutte d’or ?



Écoutez maintenant le document audio (2 minutes 31).



EXERCICE :
Pour chaque question, choisissez la réponse correcte
.


Service offert par Quizz.biz







TRANSCRIPTION :
Après l'exercice
, vous pouvez lire la transcription et les remarques pour mieux comprendre l’interview.
Gab : Sébastien, vous faites partie d’une association (1) un peu particulière. Vous pouvez expliquer en quoi ça consiste (2) ?
Sébastien : Donc je fais partie de l’association « Ça se visite », et, euh*, l’idée de (3) cette association, c’est de faire, euh, du tourisme un petit peu différent, c’est de découvrir, euh, Paris et certaines villes proches de Paris en s’intéressant aux quartiers populaires. Alors, l’idée, c’est de se dire que le tourisme, ce n’est pas uniquement les musées, euh, les Champs-Élysées, la Tour Eiffel mais c’est aussi d’essayer de comprendre comment les Parisiens aujourd’hui vivent et travaillent, euh, dans certains quartiers, notamment (4) du nord et de l’est de Paris.
Gab : Et par exemple, quels sont les quartiers que vous proposez pour les visites ?
Sébastien : Alors, on peut découvrir par exemple, euh, Belleville, qui est un ancien petit village rattaché (5) à Paris, qui est assez intéressant. On peut découvrir aussi le dix-huitième arrondissement, qui est un quartier aussi très cosmopolite (6). Et puis on peut découvrir, notamment, euh, faire le lien (7) entre Paris et la banlieue, à travers, euh, une balade (8), euh, « Paris… », « Pantin-Paris au fil de l’Ourcq », qui est donc un canal, ou alors, euh, avec Saint-Ouen, euh, en liaison avec le dix-huitième arrondissement.
Gab : D’accord. Et en général, les gens à qui vous faites faire les visites, quelle est leur réaction ?
Sébastien : Alors, euh, ils sont souvent surpris (9), au départ, quand ils ne connaissent pas, euh, cette forme de tourisme, et souvent, ils sont, agréablement, euh, surpris, euh, ils passent un bon moment. C’est vrai qu’on essaie, euh, d’être, euh, très divers, de parler de beaucoup de choses différentes, de parler parfois d’histoire, de parler d’art, euh, de parler de la vie de tous les jours, euh, de parler de la rénovation (10) urbaine (11), de parler des loisirs, euh, de parler de la vie, euh, de parler parfois des bars, des restaurants. On essaie de… de donner beaucoup d’informations très différentes, pour pas que ça ennuie (12) les gens, pour que le tourisme reste un plaisir, une découvert et un loisir.
Gab : Et si les personnes qui écoutent ce blog veulent vous contacter, comment elles peuvent trouver, euh, justement, un contact ?
Sébastien : Alors, euh, il y a** deux manières. C’est soit de nous téléphoner, soit (13) aussi d’aller voir notre site Internet, donc, euh, ca-se-visite, hein***, euh, avec des tirets (14) au milieu, ca-se-visite.fr et là vous trouverez toutes les coordonnées (15) puis une petite présentation des activités de l’association.
Gab : D’accord, et pour leur donner encore plus envie, quelles sont les futures visites en préparation ?
Sébastien : Alors, normalement pour cet automne, il devrait y avoir une découverte du quartier de la Goutte d’Or, qui est donc dans le dix-huitième arrondissement et qui est un quartier assez étonnant (16), un quartier, euh, populaire, euh, très cosmopolite, euh, avec beaucoup de cultures qui se mélangent et l’intérêt, c’est justement de voir comment tous ces gens, venus d’horizons divers, vivent ensemble.
Gab : D’accord, ben**** merci beaucoup.
Sébastien : Ben, merci à vous.

Remarques de vocabulaire :
1) Faire partie de / d’ = être du nombre de, compter parmi, appartenir à.
2) En quoi ça consiste = comment ça fonctionne, quel est le concept.
3) L’idée de = le principe de, de concept de.
4) Notamment = particulièrement, en particulier.
5) Rattacher = incorporer.
6) Cosmopolite = « qui comprend des personnes de tous les pays », « qui subit des influences de nombreux pays » (exemple : « une ville cosmopolite »). C’est le sens courant. Mais « cosmopolite » peut aussi signifier « qui s’accommode de tous les pays, de mœurs nationales variées » (exemple : « une existence cosmopolite »).
7) Faire le lien = relier, unir.
8) Une balade = une promenade. Mais attention, une « ballade » = un poème ou une pièce musicale.
9) Surpris(e) = étonné(e). Surprendre = étonner.
10) La rénovation = la remise à neuf (d’un bâtiment, d’un quartier).
11) Urbain(e) = relatif à la ville. Au contraire, « rural(e) » = relatif à la campagne.
12) Ennuyer (quelqu’un) = (ici) remplir (quelqu’un) d’ennui, lasser l’intérêt (de quelqu’un). Des synonymes familiers seraient « barber », « raser », « emmerder » (le dernier étant très familier). Mais « ennuyer » peut également signifier, quand le sujet est une chose : « causer du souci », « causer de la contrariété », « contrarier », « préoccuper ». En outre, quand le sujet est une personne, ce verbe signifie « importuner », « agacer », « embêter ».
13) Soit… soit : comme « ou » et « ou bien », « soit… soit » sert à présenter une alternative, à présenter différentes possibilités.
14) Un tiret = un petit trait de séparation. Il existe des « tirets hauts » : « - » et des « tirets bas » : « _ ». Pour bien comprendre les formulations d’adresse Internet, pensez que « . » se prononce « point » et que « @ » se prononce « arobase » (mais peut s’écrire aussi « arrobase », « arrobas », « arobas ».
15) Des coordonnées = des renseignements sur les moyens de contacter quelqu’un (adresse postale, adresse e-mail, adresse Internet, numéros de téléphone, etc.).
16) Étonnant = surprenant.

Remarques de grammaire :
Attention aux constructions verbales, aux prépositions utilisées ou non :
- Faire partie de quelque chose, d’une organisation, d’un groupe.
- Découvrir quelque chose.
- S’intéresser à quelque chose, à quelqu’un.
- Essayer de faire quelque chose.
- Écouter quelque chose, quelqu’un
- Contacter quelqu’un.
- Téléphoner à quelqu’un.
- Voir quelque chose, quelqu’un
- Donner envie à quelqu’un de faire quelque chose.

Remarques de prononciation :
* Euh : Sébastien cherchant parfois ses mots, il y a beaucoup de « euh » dans son témoignages. Ce n’est sans doute pas la première fois que vous remarquez cela.
** il y a : comme très souvent, on entend « y’a » ici mais on n’écrit pas « y’a », sauf parfois dans les chansons, ou encore des forums ou des blogs sur Internet, où on a tendance à adopter une langue très « orale ».
*** Hein : c’est un son plus qu’un mot, utilisé familièrement comme ici à la place de « n’est-ce pas » ou encore dans d’autres situations pour faire répéter quelqu’un à la place de « Quoi ? » (assez familier aussi), ou de « Comment ? »
**** Ben : c’est une déformation de « bien » ou « eh bien », utilisée pour ponctuer sa phrase plutôt que pour porter un jugement.
Et pour découvrir tout ce que propose cette association, consultez leur site Internet ! Vous y trouverez de nombreux renseignements pratiques pour organiser votre voyage à Paris si vous y allez. Et si vous n'avez pas la possibilité de venir en France, consultez ce site par curiosité !
Et pour le plaisir, voici quelques photos :
Le canal de L'Ourq à la Villette :





Les photos du site de ça se visite qui propose ces "balades urbaines" :


mardi 7 octobre 2008

DOCUMENT AUDIO pour le niveau B1 (Fanny) :

Fanny parle de son métier de graphiste !



Fanny a 28 ans, elle habite à Bordeaux et y exerce la profession de graphiste. Dans cette interview, elle explique comment elle est devenue graphiste et ce qu’elle fait maintenant.










DOCUMENT AUDIO :
Avant d’écouter le document, lisez les questions suivantes. Ce sont les informations que vous devrez entendre dans le document audio.


1) Comment est le métier de Fanny ?
2) Au lycée, dans quelle filière était Fanny ?
3) Qu’a-t-elle fait comme études supérieures ?
4) Après la troisième année, quel cursus a-t-elle choisi ?
5) Quelle possibilité lui donne son inscription à la Maison des Artistes ?
6) Quel avantage particulier lui a apporté sa formation ?
7) En quoi consistait son travail pour le centre d’architecture ?
8) Avec qui Fanny travaille-t-elle ?
9) Avec son association de Bordeaux, quel projet très spécial a-t-elle fait ?
10) Quelle est la caractéristique des projets de son association ?
11) Quelle a été la réaction du maire de Bordeaux face au projet spécial ?
12) Combien Fanny et ses amis ont-ils de sites Internet ?
13) Pourquoi Fanny aime-t-elle beaucoup son travail ?
14) Quelle est l’adresse du site consacré à sa ville d’origine ?


Écoutez maintenant le document audio (5 minutes 45).






EXERCICE :
Pour chaque question, choisissez la réponse correcte.




  








TRANSCRIPTION :
Après les exercices, vous pouvez lire la transcription et les remarques pour mieux comprendre l’interview.


Gab : Bonjour Fanny. Tu pourrais nous dire qui tu es, ce que (A) tu fais dans la vie (1) ?
Fanny : Alors, ben (C) je m’appelle Fanny Garcia. Je suis (C) graphiste indépendante.
Gab : C’est tout ? [rires]
Fanny : C’est un terme très général pour désigner un métier très complexe et très complet.
Gab : Alors, déjà, peut-être, on va reprendre chronologiquement. Pour en arriver là, qu’est-ce que tu as fait comme études ?
Fanny : Donc après mon bac (2), en option scientifique, j’ai fait les Beaux-arts (a) de Bordeaux. Donc, euh (D), l’école des Beaux-arts, ça consiste la première année à faire un petit (E) peu de tout. Au bout de trois ans, on a un premier diplôme qui nous oriente plus précisément vers une discipline (3), donc moi, j’ai pris graphisme, c’est-à-dire plus la création artistique mais quand même, euh, avec l’option ordinateurs, si on peut dire, enfin informatique. Et donc j’ai passé un autre diplôme, en cinq ans, qui s’appelle le « DNSEP », donc « Diplôme National Supérieur d’expression Plastique », et qui m’a permis (4), à ma sortie de l’école, de m’inscrire en indépendante. Donc je me suis inscrite à la maison des artistes, qui est un statut particulier pour la France, et qui te permet de faire tes propres factures. [Gab : En gros, tu…], et d’avoir une sécurité sociale (b). Donc je suis mon propre patron, on peut dire.
Gab : Et comme tu disais, je t’ai coupée, tu as ta… tu as la sécurité sociale.
Fanny : Voilà, ouais (F), c’est le, c’est mon statut, et en même temps, ça me donne la sécurité sociale. Quand tu… la première année, tu n’es pas (G) vraiment inscrit et au bout d’un an, quand tu commences bien à faire des factures, tout ça, tu peux être inscrit et avoir ta sécurité sociale.
Gab : D’accord, et alors maintenant, en quoi consiste ton boulot (5) ?
Fanny : Donc en fait, euh, alors, bé… (B) En sortant de l’école, je savais pas (6) trop justement, ce que (A) ça allait donner comme travail. J’ai eu de la chance parce que j’ai eu quelques contacts pendant mes études qui m’ont permis d’enchaîner (7) quelques boulots, euh, tout de suite. Donc par exemple, on a travaillé avec un centre d’architecture qui nous a fait faire une carte de vœux (8) et puis tout un projet autour de l’architecture, donc c’était un projet pédagogique où on dû concevoir une série de posters, de carnets explicatifs, et de… c’était une collection en fait, une collection sur des projets architecturaux.
Gab : Quels types de projets ?
Fanny : Donc ben, là, c’était destiné aux enfants, donc c’était vraiment pédagogique, donc pour expliquer l’architecture aux enfants, tout ce qui (A) pouvait se faire dans ce domaine-là, toutes les options, en fait, de ce domaine d’architecture. Donc après, le métier est très varié. Moi, je fais pas mal de (9) choses, donc je fais de la photo par exemple, de l’illustration, et j’essaie de mixer un peu toutes… toutes mes compétences, parce que je travaille avec mon ami, qui est aussi créateur de typographies, donc qui dessine des lettres, et on mélange un peu tout ça pour donner, euh, des affiches, des… [ouaf ouaf ouaf !!!] [rires]
Gab : C’était le chien, on va continuer ! [rires]
Fanny : Tous supports de communication, tout ce qui peut être plaquettes, flyers, cartes de visite, euh, des logos, des… même parfois des photos. On peut vendre des photos, des reportages photos, des sites Internet, des illustrations. Enfin (H) voilà, un peu de tout, des installations. Donc j’ai entre autres une association artistique sur Bordeaux avec laquelle on fait pas mal de projets sur la ville, donc il y a des installations artistiques sur la ville.
Gab : Par exemple ?
Fanny : Par exemple !... [rires] Ben alors, ça peut être des peintures sur des murs, des mots écrits en gros dans la ville, des affiches qu’on colle, euh, des… on a fait en fait un projet… alors ça va être (I) un peu bizarre à expliquer mais avec le nom de la ville écrit en gros sur un talus (10). Donc ça c’est… je sais pas si c’est compréhensible pour quelqu’un qui connaît pas Bordeaux. Ben, en gros (11), en français, souvent, quand on a un singulier par exemple qui… par exemple « cheval », ça fait « chevaux » au pluriel. Donc nous on est partis dans l’autre sens en se disant que Bordeaux, ça faisait « bordel (12) » (au singulier). Et « bordel », c’est un mot qui a plusieurs sens : donc ça peut être le bazar mais ça peut être aussi la… les maisons closes. Donc on a fait un mélange et comme dans Batman, il y a (J) Gotham City pour New York, bé nous, c’est un peu « bordel » pour « Bordeaux ». Donc on fait des projets un peu, euh, indépendants et « underground » dans la ville de Bordeaux.
Gab : Oui, mais vous aviez eu des problèmes, justement, avec ce « bordel ».
Fanny : Euh, effectivement : le maire a pas trop apprécié la blague et donc a sommé (13) ses, euh, ses gens de la mairie de venir vite enlever les panneaux parce que ça donnait une mauvaise image de la ville.
Gab : Dommage !
Fanny : Oui. Il comprend rien à l’art.
Gab : Ça doit être ça ! [rires]. Bon et si on veut voir un peu, parce que ce que tu fais, c’est quand même visuel, si on veut avoir une idée de ce que tu fais, il y a moyen de (14) se renseigner sur Internet, par exemple ?
Fanny : Ouais, alors, euh, justement, on a pas mal de sites Internet, puisque ce boulot, moi ce qui me plaît, c’est que ça me permet de travailler avec plein de (15) gens, plein de projets différents et donc on a pas mal de petits collectifs qu’on a constitués avec des musiciens, parfois c’est des, des illustrateurs, parfois, c’est des revues, parfois, c’est des sites Internet. Et donc on a un tas de (16) petits projets, euh, qui… qui montrent un peu toute l’étendue de nos boulots. Donc par exemple, il y a, sur, euh, la ville où j’habite, moi, c’est Sainte Foy la Grande, ma ville de naissance, et on a fait tout un projet autour de, de la vie rurale à Sainte Foy la Grande et de tout ce qui pouvait s’en dégager au niveau artistique. Donc ce projet ça s’appelle « le vilain » et le site Internet, c’est levilain.org (c) !
Gab : À consulter !
Fanny : À consulter, absolument.
Gab : D’accord ! Merci beaucoup !


Remarques de vocabulaire et de grammaire :
1) Ce que tu fais dans la vie : Quand on pose directement la question, on dit « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » (pour demander à l’autre s’il est étudiant, s’il travaille, quelle est sa spécialité ou sa profession). Mais quand la question est indirecte, on dit par exemple « Dis-moi ce que tu fais dans la vie », quand ce n’est pas une question, on dit par exemple « Je ne sais pas ce que tu fais dans la vie.
2) Le Bac = en France, le baccalauréat, le diplôme qu’on obtient à la fin du lycée. Il existe différentes filières générales et technologiques : L (littéraire), S (scientifique), ES (économique et sociale), STG (sciences et technologies de la gestion), SMS (sciences et techniques médico-sociales et non pas sciences du téléphone portable, bien sûr…), etc.
3) Une discipline = une matière.
4) A permis : ici, permettre = « donner la possibilité ». Mais dans d’autres cas, permettre signifie « autoriser ».
5) Le boulot = le travail (mais « boulot » est un mot familier). On peut aussi dire « bosser » pour dire « travailler ».
6) Je savais pas : comme la majorité des personnes francophones, Fanny oublie le « ne » de la négation quand elle parle !
7) Enchaîner = (ici) faire directement, faire sans attendre.
8) Une carte de vœux = une carte pour souhaiter la bonne année.
9) Pas mal de = « beaucoup de », « assez de » mais « pas mal de » est un peu familier (non standard).
10) Un talus : c’est quand le bord d’une route est plus élevé (plus haut) que la route.
11) En gros = globalement, de façon générale.
12) Bordel : Fanny explique bien la signification de ce mot mais faites vraiment très attention si vous l’utilisez : il est très vulgaire ! Et pour mieux comprendre comment était l’installation de Fanny et de ses amis, regardez la photo à la fin de cet article.
13) A sommé : sommer quelqu’un de faire quelque chose = demander (avec autorité) à quelqu’un de faire quelque chose.
14) Il y a moyen de = il y a une possibilité de.
15) Plein de = « beaucoup de » mais « plein de » est un peu familier (non standard).
16) Un tas de = « beaucoup de » mais « un tas de » est un peu familier (non standard).

Remarques de prononciation :
A) Ce que / Ce qui : le « e » de « ce » n’est pas prononcé ici (on appelle ce « e » qu’il est pas obligatoire de prononcer un « e muet ». Donc on entend « cque » et « cqui » ! De manière générale (et un peu simplifiée), on prononce le « e muet » dans le sud de la France et on ne le prononce pas dans le nord de la France, ainsi que dans les autres pays francophones. Mais c’est un peu simplifié comme explication, car Fanny et moi nous venons du sud-ouest de la France ! C’est sans doute une influence de la langue « standardisée » des médias, et cela montre une évolution des prononciations.
B) Ben : c’est une déformation de « bien », qu’on utilise souvent quand on commence une explication. Dans le sud de la France, on a même tendance à prononcer « bé » !
C) Je suis : comme beaucoup de gens, Fanny prononce ici « chuis » !
D) Euh : quand on commence une explication, quand on cherche un peu ses mots, on dit « euh », mais ce n’est pas un mot, c’est plutôt un son !
E) Petit : ici aussi, on peu entendre que Fanny ne prononce pas le « e », elle dit « ptit ».
F) Ouais : c’est une déformation familière de « oui ».
G) Tu n’es pas : il y a deux phénomènes à observer ici. Le premier est une erreur de grammaire, très courante, Fanny oublie ne « ne ». Le second est qu’elle ne prononce pas « tu es » mais « t’es ». C’est un peu familier mais très habituel quand on parle de façon informelle.
H) Enfin : on n’entend que la fin de ce mot « …fin » ! C’est une prononciation actuelle du mot. On « mange » de plus en plus ses mots en français, comme vous pouvez le remarquer ! Pourtant, on avait fini de déjeuner, avec Fanny, on n’avait donc pas faim !
I) Ça va être : autre exemple ici, le « va » du futur proche ne s’entend presque pas !
J) Il y a : comme très souvent « il y a » est prononcé « y’a » ici.

Remarques culturelles :a) Les Beaux-arts = indépendantes de l’université, les écoles des Beaux-arts sont très prestigieuses. La sélection à l’entrée est assez stricte et les exigences vis-à-vis des étudiants sont fortes. Mais l’enseignement y est réputé pour être de très bonne qualité.
b) La sécurité sociale = le système national qui permet de verser une aide sociale aux gens en cas de maladie, d’accident… Les enfants bénéficient de la sécurité sociale de leurs parents. Il existe un système de sécurité sociale pour les étudiants. Et quand on travaille, on a droit aussi à la sécurité sociale. Mais quand on est indépendant (chef d’entreprise) il faut s’inscrire dans un organisme particulier. Et pour les gens qui n’ont pas de travail, il existe un système particulier, la CMU (couverture médicale universelle), qui leur permet de ne pas devoir tout payer quand ils vont chez le médecin ou à l’hôpital.
c) Le vilain : Et vous trouverez donc ce site à l’adresse suivante : http://www.levilain.org ! Pour avoir une vision décalée, alternative et sarcastique de la région de Sainte Foy la Grande ! Et au fait, « vilain », qu’est-ce que ça veut dire ? Alors… Au Moyen-Âge, les « vilains » étaient les paysans, les gens qui travaillaient la terre. Dans son sens actuel, « vilain » est un adjectif qui signifie « pas gentil », « un peu méchant » et qu’on utilise surtout pour parler des enfants qui ont fait des bêtises… Il est donc bien trouvé, ce nom de site, n’est-ce pas ?! Les membres de ce collectif semblent donc être de grands enfants qui observent et critiquent un peu la vie campagnarde…
Vous pouvez aussi consulter celui de Sainte Machine http://www.sainte-machine.com : c’est un collectif d’anciens étudiants des Beaux-Arts qui « a pour « mission » de produire objets et événements culturels. Sa production se veut une alternative à la « culture touristique » bordelaise en vigueur. Musées et galeries ne sont pas nécessairement ses lieux d’interventions privilégiés, elle y préfère la rue et les espaces publics pour le rapport direct au spectateur ainsi que les différentes contraintes qu’ils imposent ».



Pour en savoir plus sur la vie professionnelle de Fanny Garcia, allez voir son site http://garciafanny.free.fr : il y a beaucoup de photos et d’illustrations.
Et pour rester informé(e) de ce qu’elle fait avec son copain Jack Usine, le site à consulter est celui de GUsto (Garcia Usine studio) : http://www.gusto.fr !


Et voici une affiche réalisée par GUsto pour présenter l'exposition Soupirs :


Et je ne résiste pas à la tentation de remettre la photo du "bordel"... :



lundi 6 octobre 2008

DOCUMENT AUDIO pour le niveau B1 (Florence) :

Florence a voyagé dans le Caucase !


Florence a 30 ans, elle est enseignante de français en Russie, à Moscou. En juillet 2008, peu de temps avant le déclenchement du conflit entre la Russie et la Géorgie, elle a voyagé avec des amis dans la région du Caucase : elle nous raconte son périple…









DOCUMENT AUDIO :
Voici les informations que vous devez entendre dans le document.


1) Pour quelle raison voulait-elle visiter la Géorgie ?
2) Pourquoi a-t-elle visité ces trois pays en particulier ?
3) Que dit-elle sur son séjour ?
4) Pourquoi a-t-elle apprécié Tbilissi ?
5) Pourquoi s’est-elle rendue sur les bords de la mer Noire ?
6) Par quelle mésaventure a été marqué son voyage en train ?
7) De quoi n’est-elle pas sûre à propos du voyage entre Tbilissi et Erevan ?
8) Comment sont, selon Florence, les gens à Erevan ?
9) Qu’a-t-elle apprécié en Arménie ?
10) Pourquoi est-elle allée en Iran ?
11) Que pense-t-elle de Téhéran ?
12) Quelle conclusion fait-elle à propos de l’Iran ?


 
Écoutez le document (5 minutes 17):







EXERCICE :
Pour chaque question, choisissez la réponse correcte.






















TRANSCRIPTION :
Après l'exercice, lisez la transcription et les remarques pour apprendre le vocabulaire et comprendre les prononciations.

Gab : Florence, tu habites à Moscou mais au mois de juillet, tu es…, tu as quitté la Russie pour aller faire un grand voyage. Tu peux expliquer un peu ton itinéraire (a) ?
Florence : Euh, ben* oui, je suis** partie de, de Moscou en avion, et, euh***, je suis allée à Tbilissi en Géorgie. Euh, j’ai voyagé en Géorgie et puis, euh, après, je suis allée en Arménie et en Iran. C’était, euh, un voyage que, j’avais, euh, en tête (b) depuis longtemps parce que je m’intéresse de plus en plus aux pays du Caucase et euh, pour moi, euh, j’étais très très attirée par (c) la Géorgie et de là, en fait, se dire que… aller en Géorgie sans aller en Arménie, c’est bien dommage parce que c’est vraiment pas loin et d’aller en Arménie sans aller en Iran, qui est juste à côté, c’était vraiment dommage aussi. Donc du coup (d), j’ai décidé de faire les trois. Faire les trois, c’est un bien grand mot parce que bon, ça a été un petit peu rapide comme voyage… Mais donc on va dire que c’était un voyage de sensibilisation. J’espère bien y retourner !
Gab : Ouais (e), et alors tu peux parler un peu de chaque pays, euh, de ce que tu y as fait, ce que tu y as vécu ?
Florence : Alors, euh, donc, euh, comme je disais, c’était assez rapide. Donc je suis allée en Géorgie, euh, pendant à peu près une semaine. Euh, j’ai adoré, euh, Tbilissi, c’était vraiment, enfin****, c’est vraiment une capitale, euh, une petite capitale par rapport à Moscou donc je pense que je l’ai encore plus appréciée, parce que je venais d’une grande ville. Tbilissi, c’est tout mignon, c’est, euh, c’est des jolies maisons avec des jolis balcons et puis, euh, la Géorgie, en elle-même, je pense que je retiendrai surtout l’accueil des gens qui est vraiment super agréable. Les gens sont, euh, ouverts, euh, t’accueillent les bras ouverts (f), c’était vraiment, euh, formidable ! Et puis, on est allés aussi, euh, sur les bords de la mer Noire, donc ça aussi c’était, euh, quelque chose qui me tenait à cœur (g), parce que j’avais, je sais pas, j’ai, j’avais des, j’avais des, j’… euh…
Gab : Tu es, tu rêvais de ça depuis longtemps…
Florence : Ouais, voilà, donc, aller à, enfin, aller sur les bords de la mer Noire, c’était vraiment super. Et puis, euh, voyager, euh, en bus, en train, vraiment, c’est mon truc (h). Donc, euh, c’était vraiment sympa.
Gab : Ouais, c’était sympa, le voyage justement, en train ?
Florence : Euh…
Gab : Il y a***** pas eu de problèmes ? De mauvaises surprises ?
Florence : Euh, ben en fait, si (i), au passage avec l’Arménie, c’était un petit peu stressant parce que on n’avait pas de visa pour aller, euh, en Arménie… Donc, euh, on a dû descendre du train pour aller acheter notre visa, euh, euh, un peu plus loin sur le… un peu plus loin, donc le train s’est arrêté pour nous déposer (j), euh, pour nous déposer. Un taxi nous a pris en charge, nous a emmenés à la frontière, on a fait notre, notre visa et puis ben après le taxi a dû rattraper (k) le train ! Mais bon, on est arrivés, euh, dans une petite gare avant que le train arrive donc tout s’est bien passé mais un peu de stress, parce que bon, ben, je parle russe mais euh, pas très bien donc parfois il peut y avoir des incompréhensions, et on n’était sûrs de rien, on n’est pas sûrs de s’être fait arnaquer (l) ou pas, on sait pas trop donc, euh, voilà, quoi ! Mais c’était, euh, enfin, c’est aussi les charmes du voyage…
Gab : Et l’Arménie, en quelques mots, tu peux en parler, même si tu y es restée moins longtemps ?
Florence : J’y suis restée beaucoup moins longtemps, donc, euh, on a passé, euh, un jour à Erevan à l’aller et un jour au retour. Euh, Erevan, euh, c’est très joli, plus marqué par euh, par la, l’époque soviétique que Tbilissi mais, euh… ben alors pareil (m), l’accueil, euh, l’accueil de gens est vraiment exceptionnel. Et puis l’Arménie, c’est, c’est magnifique c’est un pays de montagnes, ils appellent ça le pays de la pierre parce qu’il y a des pierres partout en Arménie, mais aussi de très très beaux paysages. Euh, on l’a tré… on l’a traversé en fait en longueur en bus. Et euh, et vraiment, ça donne envie d’y retourner !
Gab : Et l’Iran ?
Florence : Ben l’Iran, c’était, euh, c’était autre chose en fait, c’était voir autre chose, voir une autre manière de vivre, euh, voir ce que, ce que ça faisait d’être voilée, euh, et puis c’est pareil, on est allés seulement à Téhéran. Téhéran, c’est pas une ville, euh, très jolie, euh, a priori, mais c’est une ville très intéressante et puis, euh, euh, pareil, euh, comment dire ? Peut-être… elle est un peu plus à l’image de Moscou, c’est-à-dire une grande ville avec, euh, beaucoup, beaucoup d’animation, et, euh, mais les gens sont aussi, euh, tellement gentils, tellement accueillants que… en fait tout s’est pass… tout s’est très bien passé, bien plus… En fait, c’était bien plus facile que, que ce que je pouvais penser en y allant en fait.
Gab : Oui tu as découvert un pays vraiment ouvert aussi, aux autres.
Florence : Un pays ouvert aux autres, des gens ouverts aux autres, et puis des gens, euh, qui sont pris un petit peu dans des, dans une situation particulière où en fait, euh, entre tradition et modernité, entre islamisme ou pas, enfin, c’était un petit peu, un peu étonnant (n) en fait, de voir que les gens finalement vivent comme chez nous, malgré (o) tout ce qu’on peut entendre dans les informations à la télévision, enfin, tout ce qui est véhiculé (p) sur ce pays, en fait (q).
Gab : D’accord. Et tu es prête à y revenir ?
Florence : Oui ! Mais peut-être pas à Téhéran, plutôt aller dans des villes, euh, plus intéressantes en fait, avec des sites historiques quand même plus intéressants, comme Ispahan ou Tabriz, ou d’autres villes, en fait, parce que Téhéran, culturellement c’est pas le plus intéressant.
Gab : C’est le côté grande ville.
Florence : Ouais. Capitale.
Gab : Eh bien, merci pour ton témoignage.

Remarques de vocabulaire :
a) Un itinéraire =
un parcours.
b) Avoir quelque chose en tête = penser à quelque chose, rêver de quelque chose, planifier quelque chose.
c) Être attiré(e) par quelque chose = être intéressé(e) par quelque chose.
d) Du coup = donc (pour exprimer une idée de conséquence). Mais « du coup » est une forme plus orale, très courante dans les conversations, qui parfois, comme ici, est utilisée en plus de « donc ». On place plutôt « du coup » avant le verbe.
e) Ouais = c’est la forme orale, plutôt familière, de « oui ». Comme Florence est une amie depuis longtemps, je ne fais pas très attention à ma façon de parler quand je discute avec elle !
f) Accueillir quelqu’un les bras ouverts = accueillir quelqu’un de manière très chaleureuse.
g) Quelque chose tient à cœur à quelqu’un = cette personne considère cette chose comme très importante.
h) C’est mon truc = c’est quelque chose que j’aime vraiment, c’est ma passion (l’expression est un peu familière).
i) Si : n’oubliez pas que pour répondre de manière affirmative à une question qui contient une négation, on ne dit pas « oui » mais « si ».
j) Pour nous déposer = pour que nous descendions.
k) Rattraper le train = dépasser le train, en roulant plus vite que lui ! Et oui, vous avez bien compris, c’était comme dans un film d’action !
l) Se faire arnaquer = se faire escroquer, se faire voler (quand on est victime de la malhonnêteté de quelqu’un d’autre qui profite de la situation). Florence ne sait pas si elle et son amie ont dû payer plus que le tarif normal.
m) Pareil = la même chose.
n) Étonnant = qui étonne, qui surprend, = surprenant.
o) Malgré : c’est un mot pour exprimer une idée d’opposition, un peu comme « même si ». Mais « malgré » est toujours suivi d’un nom. Et attention, la forme « malgré que » est considérée comme incorrecte ! Mais elle est parfois utilisée…
p) Véhiculer : quand on parle d’une information, ce verbe signifie « dire », « rapporter », « transmettre ».
q) En fait : Vous avez probablement remarqué que Florence utilise plusieurs fois cette expression ici. « En fait » sert normalement à commencer ou terminer une explication. Mais de nos jours, c’est devenu presque un réflexe de langage, qui n’est pas très utile pour la signification des phrases.

Remarques de prononciation :* Ben = une déformation de « bien », utilisée au début d’une phrase, quand on cherche un peu ses mots avant de commencer à raconter quelque chose.
** Je suis : ici, Florence prononce « chui ». C’est une prononciation bizarre, (c’est vrai !) mais courante, habituelle.
*** Euh : on dit « euh » quand on hésite, quand on cherche ses mots.
**** Enfin : vous pouvez remarquer qu’ici la première syllabe de « enfin » n’est presque pas prononcée… On entend « fin » mais c’est bien le mot « enfin » que Florence voulait utiliser !
***** Il y a : ici, je n’ai prononcé que « y’a ». Et c’est ce que disent la majorité des personnes francophones. Mais la forme écrite « y’a » n’est pas admise, même si vous pouvez la trouver dans des paroles de chansons ou dans des blogs, par exemple. De plus, vous pouvez remarquer que j'ai oublié le "ne" de la négation ici. Mais c'est une erreur très courante...