dimanche 18 août 2013

DOCUMENT AUDIO POUR LE NIVEAU B2 (Pascale) :





Pascale fait du shiatsu ! (partie 1)



Depuis quelques années, Pascale pratique le shiatsu, une technique de thérapie et de détente issue des médecines traditionnelles japonaises et chinoises. Elle m’en a parlé dans une longue interview. Voici la première partie où elle explique comment elle s’y est mise.









DOCUMENT AUDIO (6 minutes 30) :

Tout d’abord, écoutez l'interview une première fois, pour comprendre de quoi parle Pascale.






QUIZ :

Puis, avant d’écouter de nouveau l’interview, lisez les questions du quizz qui vous indiquent quelles informations vous devez comprendre.

Ensuite, écoutez encore l’interview et faites le quiz en même temps.

Q
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TRANSCRIPTION :

Enfin, lisez la transcription (en écoutant l’interview une dernière fois) pour mieux comprendre comment Pascale s’exprime.

Gabrielle : Alors Pascale, tu fais du shiatsu. Tu pourrais nous expliquer comment est-ce que tu as commencé à en faire ?

Pascale : Oui, bien sûr. J’ai découvert le shiatsu en 2007, fin 2007, je me souviens. C’était pendant l’hiver d’ailleurs et j’étais dans un bar, dans un café, avec une amie. Et quand je suis allée aux toilettes, les toilettes étaient occupées. Donc je devais patienter. Et pendant que je patientais, il y avait de petites affiches sur les murs pour des concerts, pour plein de choses différentes. Et il y avait un tout petit papier accroché au mur. Il y avait d’écrit « séances de shiatsu, 8 euros ». Et, j’ai relevé le numéro de téléphone, et je suis revenue dans le café, entre temps, je suis allée aux toilettes quand même, je suis revenue dans le café et j’ai dit à (j’étais avec une amie), je lui ai dit : « J’ai vu une annonce pour du shiatsu, je ne sais pas ce que c’est. Je vais appeler. C’est 8 euros, c’est pas cher, je vais prendre rendez-vous. » Et je ne savais pas du tout, ce que c’était le shiatsu. Et je ne sais toujours pas pourquoi j’ai pris ce numéro de téléphone. Bref, j’ai appelé, j’ai pris rendez-vous, je suis allée voir la personne, une jeune femme qui, qui avait mon âge. Elle pratiquait chez elle, à ce moment-là. Elle-même commençait l’école de shiatsu. Et en fait, elle cherchait des gens pour s’entraîner à pratiquer. Elle était pas encore professionnelle. Et elle a pratiqué sur moi, donc j’ai découvert. Et ça m’a fait énormément de bien. Et on se… toutes les deux, on se comprenait très bien. Et voilà, c’était l’hiver, j’étais un peu fatiguée, je n’avais pas trop le moral. Et… cette séance m’a fait beaucoup de bien. Et à partir de là, j’ai revu cette personne assez régulièrement, je dirais. On est devenues amies, parce que vraiment on s’entendait bien, donc. L’amitié a amené le shiatsu aussi, c’était lié, les deux étaient, étaient liés. J’étais intéressée par le shiatsu, en tant que, on dit, « receveur ». Donc je, je « recevais » ces, ces séances. Et je sentais que ça me faisait beaucoup de bien. Et en même temps, voilà, attirée par le shiatsu et attirée par cette amitié avec cette amie. Et pendant peut-être deux ans, je, je recevais donc des séances, comme ça, qui me faisaient du bien. Et puis un jour, cette amie-là, donc, elle continuait son école en même temps (donc première année, deuxième année) et elle a eu envie, pendant les séances, de me montrer certains gestes. Euh, elle a, elle a commencé à avoir l’envie de transmettre. Et moi, je commençais à avoir envie de comprendre, parce que je sentais bien qu’il y avait quelque chose de, d’intéressant, quelque chose que je ne connaissais pas et donc voilà : elle a commencé à me montrer, j’ai commencé à apprendre. Et son envie de transmettre a pris forme quand elle a voulu créer un cours. Donc elle, elle continuait l’école, c’est une école de shiatsu à Paris…

Gabrielle : D’accord.

Pascale : Elle continuait sa formation. Et parallèlement, elle essayait de mettre en place ce cours de, de shiatsu, comme un loisir en fait, comme on s’inscrit à un cours de danse, ou à un cours de basket, ou à du sport. Donc, elle, elle a créé un cours pour débutants dans un centre, un centre culturel, donc un centre culturel dans lequel il y avait plein d’autres activités. Et bien entendu, moi, je me suis inscrite au cours, j’ai rameuté des copines, voilà, on a essayé de faire le tour de nos connaissances. Et son cours a commencé. Et donc j’ai commencé à « donner », et maintenant, j’ai terminé ma troisième année avec elle. Donc c’est pas une école, euh…, comment on dit ? « agréée », c’est pas l’école officielle de Paris mais elle, elle est d’une certaine façon rattachée à l’école de Paris, parce qu’elle a terminé maintenant sa formation. Elle est diplômée maintenant de, de shiatsu. Elle est praticienne, elle s’est installée dans un, dans un cabinet, dans son cabinet. Et parallèlement, donc, elle a créé son cours et maintenant, il y a un niveau débutant, un niveau avancé.

Gabrielle : D’accord. Et tu en fais régulièrement ?

Pascale : Alors, les cours, donc c’est de septembre à fin juin. Et, pour le cours avancé, euh, j’ai cours, euh, tous les 15 jours, le mercredi soir. Le cours dure deux heures mais très souvent, on dépasse, parce que, voilà, c’est agréable et puis on… Quand tu as commencé quelque chose, tu as envie d’aller au bout, donc en général, oui, deux heures, deux heures et demie.

Gabrielle : Et alors, en quoi ça consiste, un cours, en quoi ça consiste, le shiatsu, finalement ?

Pascale : Ah, ouais, alors… Le shiatsu, alors, on essaie de pas utiliser le mot « massage » pare que les gens pensent que c’est un peu comme dans les instituts esthétiques où on, voilà, tripote un peu, on masse. C’est pas le massage comme on a l’habitude de, de le concevoir. Là, le shiatsu est une branche de la médecine traditionnelle chinoise, au même titre que l’acuponcture. Et en fait, c’est le même principe que l’acuponcture, sauf que l’acuponcture utilise les aiguilles et le shiatsu utilise la pression des doigts, notamment les pouces, principalement les pouces. Et donc, on ne fait pas de pression n’importe où sur le corps, on suit les « méridiens », ce qu’on appelle les « méridiens ». Notre corps est traversé par des méridiens, de la tête aux pieds, devant, derrière, c’est comme un circuit électronique, en fait, c’est comme plein de petits fils invisibles. Et chaque méridien correspond à des organes. Les organes eux-mêmes sont liés ensemble, il y a des couples d’organes. Et donc les pressions se font sur des points précis, comme les points d’acuponcture, hein, il y a des points précis. Et ces points sont placés sur les méridiens. Donc voilà, suivant… donc il y a un protocole de base, qui est pour le shiatsu de bien-être, donc c’est-à-dire un protocole pour détendre la personne. Et à côté de ça, il y a le shiatsu thérapeutique, où, là, suivant les, les problèmes physiques ou psychologiques aussi de la personne, on va agit sur certains organes en faisant des pressions sur certains méridiens et certains points sur ces méridiens. Donc voilà, ça, c’est ce qu’on commence à apprendre en troisième année, c’est beaucoup plus précis. Voilà ce que c’est que le shiatsu.



C'était donc la première partie de cette interview. La seconde partie est disponible ici.


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