Pascale fait du shiatsu ! (partie
1)
Depuis quelques années, Pascale pratique le shiatsu, une technique de thérapie et de détente issue des médecines traditionnelles japonaises et chinoises. Elle m’en a parlé dans une longue interview. Voici la première partie où elle explique comment elle s’y est mise.
DOCUMENT
AUDIO (6 minutes 30) :
Tout
d’abord, écoutez l'interview une première
fois, pour comprendre de quoi parle Pascale.
QUIZ :
Puis, avant
d’écouter de nouveau l’interview, lisez les
questions du quizz qui vous indiquent quelles informations vous devez
comprendre.
Ensuite, écoutez encore l’interview et faites le quiz en même temps.
Q
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TRANSCRIPTION :
Enfin, lisez la transcription (en
écoutant l’interview une dernière fois) pour mieux comprendre comment Pascale
s’exprime.
Gabrielle : Alors Pascale, tu fais du shiatsu.
Tu pourrais nous expliquer comment est-ce que tu as commencé à en faire ?
Pascale : Oui, bien sûr. J’ai découvert le
shiatsu en 2007, fin 2007, je me souviens. C’était pendant l’hiver d’ailleurs
et j’étais dans un bar, dans un café, avec une amie. Et quand je suis allée aux
toilettes, les toilettes étaient occupées. Donc je devais patienter. Et pendant
que je patientais, il y avait de petites affiches sur les murs pour des
concerts, pour plein de choses différentes. Et il y avait un tout petit papier
accroché au mur. Il y avait d’écrit « séances de shiatsu, 8 euros ».
Et, j’ai relevé le numéro de téléphone, et je suis revenue dans le café, entre
temps, je suis allée aux toilettes quand même, je suis revenue dans le café et
j’ai dit à (j’étais avec une amie), je lui ai dit : « J’ai vu une
annonce pour du shiatsu, je ne sais pas ce que c’est. Je vais appeler. C’est 8
euros, c’est pas cher, je vais prendre rendez-vous. » Et je ne savais pas
du tout, ce que c’était le shiatsu. Et je ne sais toujours pas pourquoi j’ai
pris ce numéro de téléphone. Bref, j’ai appelé, j’ai pris rendez-vous, je suis
allée voir la personne, une jeune femme qui, qui avait mon âge. Elle pratiquait
chez elle, à ce moment-là. Elle-même commençait l’école de shiatsu. Et en fait,
elle cherchait des gens pour s’entraîner à pratiquer. Elle était pas encore
professionnelle. Et elle a pratiqué sur moi, donc j’ai découvert. Et ça m’a
fait énormément de bien. Et on se… toutes les deux, on se comprenait très bien.
Et voilà, c’était l’hiver, j’étais un peu fatiguée, je n’avais pas trop le
moral. Et… cette séance m’a fait beaucoup de bien. Et à partir de là, j’ai revu
cette personne assez régulièrement, je dirais. On est devenues amies, parce que
vraiment on s’entendait bien, donc. L’amitié a amené le shiatsu aussi, c’était
lié, les deux étaient, étaient liés. J’étais intéressée par le shiatsu, en tant
que, on dit, « receveur ». Donc je, je « recevais » ces,
ces séances. Et je sentais que ça me faisait beaucoup de bien. Et en même
temps, voilà, attirée par le shiatsu et attirée par cette amitié avec cette amie.
Et pendant peut-être deux ans, je, je recevais donc des séances, comme ça, qui
me faisaient du bien. Et puis un jour, cette amie-là, donc, elle continuait son
école en même temps (donc première année, deuxième année) et elle a eu envie,
pendant les séances, de me montrer certains gestes. Euh, elle a, elle a
commencé à avoir l’envie de transmettre. Et moi, je commençais à avoir envie de
comprendre, parce que je sentais bien qu’il y avait quelque chose de,
d’intéressant, quelque chose que je ne connaissais pas et donc voilà :
elle a commencé à me montrer, j’ai commencé à apprendre. Et son envie de
transmettre a pris forme quand elle a voulu créer un cours. Donc elle, elle
continuait l’école, c’est une école de shiatsu à Paris…
Gabrielle : D’accord.
Pascale : Elle continuait sa formation. Et
parallèlement, elle essayait de mettre en place ce cours de, de shiatsu, comme
un loisir en fait, comme on s’inscrit à un cours de danse, ou à un cours de
basket, ou à du sport. Donc, elle, elle a créé un cours pour débutants dans un
centre, un centre culturel, donc un centre culturel dans lequel il y avait
plein d’autres activités. Et bien entendu, moi, je me suis inscrite au cours,
j’ai rameuté des copines, voilà, on a essayé de faire le tour de nos
connaissances. Et son cours a commencé. Et donc j’ai commencé à
« donner », et maintenant, j’ai terminé ma troisième année avec elle.
Donc c’est pas une école, euh…, comment on dit ? « agréée »,
c’est pas l’école officielle de Paris mais elle, elle est d’une certaine façon rattachée
à l’école de Paris, parce qu’elle a terminé maintenant sa formation. Elle est
diplômée maintenant de, de shiatsu. Elle est praticienne, elle s’est installée
dans un, dans un cabinet, dans son cabinet. Et parallèlement, donc, elle a créé
son cours et maintenant, il y a un niveau débutant, un niveau avancé.
Gabrielle : D’accord. Et tu en fais
régulièrement ?
Pascale : Alors, les cours, donc c’est de
septembre à fin juin. Et, pour le cours avancé, euh, j’ai cours, euh, tous les
15 jours, le mercredi soir. Le cours dure deux heures mais très souvent, on
dépasse, parce que, voilà, c’est agréable et puis on… Quand tu as commencé
quelque chose, tu as envie d’aller au bout, donc en général, oui, deux heures,
deux heures et demie.
Gabrielle : Et alors, en quoi ça consiste, un
cours, en quoi ça consiste, le shiatsu, finalement ?
Pascale : Ah, ouais, alors… Le shiatsu,
alors, on essaie de pas utiliser le mot « massage » pare que les gens
pensent que c’est un peu comme dans les instituts esthétiques où on, voilà,
tripote un peu, on masse. C’est pas le massage comme on a l’habitude de, de le
concevoir. Là, le shiatsu est une branche de la médecine traditionnelle
chinoise, au même titre que l’acuponcture. Et en fait, c’est le même principe
que l’acuponcture, sauf que l’acuponcture utilise les aiguilles et le shiatsu
utilise la pression des doigts, notamment les pouces, principalement les
pouces. Et donc, on ne fait pas de pression n’importe où sur le corps, on suit
les « méridiens », ce qu’on appelle les « méridiens ».
Notre corps est traversé par des méridiens, de la tête aux pieds, devant,
derrière, c’est comme un circuit électronique, en fait, c’est comme plein de
petits fils invisibles. Et chaque méridien correspond à des organes. Les
organes eux-mêmes sont liés ensemble, il y a des couples d’organes. Et donc les
pressions se font sur des points précis, comme les points d’acuponcture, hein,
il y a des points précis. Et ces points sont placés sur les méridiens. Donc
voilà, suivant… donc il y a un protocole de base, qui est pour le shiatsu de
bien-être, donc c’est-à-dire un protocole pour détendre la personne. Et à côté
de ça, il y a le shiatsu thérapeutique, où, là, suivant les, les problèmes
physiques ou psychologiques aussi de la personne, on va agit sur certains
organes en faisant des pressions sur certains méridiens et certains points sur
ces méridiens. Donc voilà, ça, c’est ce qu’on commence à apprendre en troisième
année, c’est beaucoup plus précis. Voilà ce que c’est que le shiatsu.
C'était donc la première partie de
cette interview. La seconde partie est disponible ici.
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