Cette interview est pour les (futurs) boulangers qui veulent travailler en France ou étudier dans un pays francophone. Avec cette interview, vous allez apprendre ou réviser le vocabulaire professionnel de la boulangerie. Mais tous les « non-boulangers curieux » peuvent écouter l’interview et faire le quizz, bien sûr ! Le niveau A2+ (au minimum) est nécessaire pour comprendre l’interview.
DOCUMENT AUDIO (4 minutes 58) :
Tout d’abord, je vous propose d’écouter l'interview une première fois, sans faire l’exercice, pour comprendre globalement de quoi parle Alex.
Puis, avant d’écouter de nouveau l’interview, vous pouvez lire ces questions qui vous indiquent quelles informations vous allez devoir entendre.
1. À quelle heure est-ce qu’Alex commence le travail ?
2. À quelle heure ouvre le magasin où il travaille ?
3. Jusqu’à quelle heure il travaille ?
4. Comment s’appelle la première préparation pour faire le pain ?
5. Pour un kilo de farine, combien faut-il d’eau ?
6. Pour Alex, combien est-ce qu’il y a de sel dans un litre d’eau ?
7. Comment s’appelle le produit pour faire « pousser » (gonfler) la pâte ?
8. Comment s’appelle le phénomène qui se passe quand la pâte « repose » (attend) ?
9. Quel est le nom des morceaux de pâte divisés ?
10. Avec quelle machine est-ce qu’on coupe les morceaux de pâte ?
11. Quelle machine donne à la pâte la forme d’une baguette (ou d’un autre type de pain) ?
12. Où est-ce qu’on met la pâte pour la faire cuire ?
13. Pour Alex, est-ce que le métier de boulanger est facile ?
14. Combien de fois est-ce qu’Alex fait ça dans la journée ?
Écoutez ensuite de nouveau l’interview. Vous pouvez faire l’exercice ci-dessous en même temps.
EXERCICE :
Et maintenant, pour chaque question, choisissez la réponse correcte.
Service offert par Quizz.biz
DOCUMENT AUDIO (4 minutes 58) :
Tout d’abord, je vous propose d’écouter l'interview une première fois, sans faire l’exercice, pour comprendre globalement de quoi parle Alex.
Puis, avant d’écouter de nouveau l’interview, vous pouvez lire ces questions qui vous indiquent quelles informations vous allez devoir entendre.
1. À quelle heure est-ce qu’Alex commence le travail ?
2. À quelle heure ouvre le magasin où il travaille ?
3. Jusqu’à quelle heure il travaille ?
4. Comment s’appelle la première préparation pour faire le pain ?
5. Pour un kilo de farine, combien faut-il d’eau ?
6. Pour Alex, combien est-ce qu’il y a de sel dans un litre d’eau ?
7. Comment s’appelle le produit pour faire « pousser » (gonfler) la pâte ?
8. Comment s’appelle le phénomène qui se passe quand la pâte « repose » (attend) ?
9. Quel est le nom des morceaux de pâte divisés ?
10. Avec quelle machine est-ce qu’on coupe les morceaux de pâte ?
11. Quelle machine donne à la pâte la forme d’une baguette (ou d’un autre type de pain) ?
12. Où est-ce qu’on met la pâte pour la faire cuire ?
13. Pour Alex, est-ce que le métier de boulanger est facile ?
14. Combien de fois est-ce qu’Alex fait ça dans la journée ?
Écoutez ensuite de nouveau l’interview. Vous pouvez faire l’exercice ci-dessous en même temps.
EXERCICE :
Et maintenant, pour chaque question, choisissez la réponse correcte.
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TRANCRIPTION :
Lisez enfin la transcription si vous voulez mieux mémoriser le vocabulaire et les expressions utilisés par Alex. Si vous ne comprenez pas exactement tous les mots de l’interview, ce n’est pas un problème. L’important, c’est de comprendre les explications globalement.
Gab : Salut Alex. Donc tu es boulanger. Tu nous as déjà expliqué comment tu étais devenu boulanger. Peut-être que tu pourrais parler aujourd’hui plus de ton travail au jour le jour.
Alex : Oui, oui bien sûr. Euh (a), ben alors (b) la journée, elle commence, euh, je me lève (1), euh, à cinq heures du matin, quoi (c), et je commence à six heures, ce qui est plutôt tard pour un boulanger, parce que des fois (2) les gens se… commencent à trois heures, ou, ou plus tôt, hein (d), même deux heures. Euh, en fait (e), on prépare la production, euh, pour l’ouverture du magasin. Le magasin où je travaille ouvre à sept heures, enfin (f), même six heures et demie, pardon, six heures et demie. Et, euh, est, est ouvert jusqu’à 19 heures. Donc (g) nous on travaille, euh, très tôt le matin, et, euh, je travaille jusqu’à 13 heures, quoi. Euh, pour commencer, en fait, quand j’arrive, je… je fais un pétrin, c’est-à-dire que je fais la première préparation pour faire le pain. Alors, euh, dans un premier pétrin, on met : de la farine, de l’eau, du sel, et de la levure. Donc il n’y a pas, il n’y a pas beaucoup de choses à mettre, euh, mais c’est, c’est ce mélange qui fait la pâte. Donc il faut certaines proportions d’eau, de farine, de sel et, euh, de levure, quoi. Alors, euh, par exemple, euh, pour un kilo de farine on mettra à peu près, euh, 60, 60 à 65 % d’eau, quoi. Le sel, c’est 20 grammes, euh, au, au litre. Et, euh, pardon, 30 grammes au litre et 20 grammes pour la farine, enfin, par kilo de farine. Et euh, la levure, ça dépend, c’est ce qui va faire pousser (3) la pâte, donc euh, on en met, euh, selon (4) la température extérieure, selon le temps, euh, dont, dont on a besoin pour la travailler, quoi. Ça peut être plus court, ça peut être plus long, quoi. On peut laisser reposer la pâte (5) plus longtemps, quoi. Donc euh, voilà, bé (h) je fais, je fais un pétrin, je fais la pâte, donc euh, ensuite, je la laisse un peu reposer puisque c’est la fermentation, hein, c’est comme du vin ou de la bière, je sais pas. Donc ça pousse. Euh, ensuite, cette pâte, je vais la, la diviser (6) pour faire des, ce qu’on appelle des pâtons, c’est-à-dire, c’est des morceaux de pâte qui vont, avec lesquels on va faire des une baguette, ou un pain, ou... Euh, donc euh, je, je coupe ces pâtons dans une machine qui s’appelle une diviseuse et, euh, je les laisse encore une fois reposer pendant un certain temps, dix minutes, un quart d’heure dans… Et ensuite, une fois qu’ils auront bien reposé, je vais les, les travailler. On peut les travailler soit à la main, soit (7) dans une machine, une autre machine qui s’appelle une façonneuse qui va faire tourner la pâte, qui va l’allonger (8), qui va la, la plier de telle sorte que ça donne la, la forme d’une baguette. Et là, c’est pas encore fini puisque on va, on va laisser pousser cette pâte qui est encore, qui a pas assez fermenté, elle va gonfler, il va y avoir du gaz, de la fermentation, quoi. Et euh, au bout de, de enfin, ça peut être une heure, ça peut être une demi-heure si on fait à la main, ça peut être deux heures si on le met un peu au froid. Une fois qu’elle sera bien développée, on va la mettre au four, et on va la faire cuire, quoi. Euh, et, quand on la fait cuire, on la met donc sur… il y a (i) un tapis. On va passer une lame (9), un coup de rasoir pour donner des entailles (10), pour que le gaz sorte un peu, que ça, ça donne, euh, ça aille bien au four et on va laisser cuire en général, euh, c’est 20-25 minutes à 250 degrés pour avoir une, une baguette plus ou moins blanche selon les goûts, quoi. Et voilà, donc on va avoir une baguette cuite ! [rires]
Gab : D’accord ! C’est bien compliqué mais…
Alex : C’est compliqué donc en fait, en fait, on peut croire que, au départ, on ait juste de la farine, de l’eau et du sel mais en fait derrière, il y a beaucoup de choses, euh, qu’il faut prévoir, qu’il faut connaître, qu’on apprend avec le temps, quoi. Donc on s’improvise pas, euh, boulanger, même si on travaille de ses mains et, qu’on peut penser que finalement, oui, c’est facile. Non, il y a tout un processus, enfin, un processus derrière pour fabriquer, euh, ce pain, ces baguettes et il faut connaître, euh… C’est de la biologie, un peu quelque part (11), quoi ! Euh, donc on peut, on peut… C’est ce qui donne la qualité aussi, euh, d’une personne à l’autre, quoi. Si la personne sait bien travailler, si elle connaît un peu les processus, euh… On peut mettre de, du levain, on peut mettre… Bon, ben enfin là c’est encore autre chose, quoi. Voilà (j). Euh, quoi d’autre ? Donc ça, je le fais plusieurs fois dans la journée, euh, pour, euh, pour, pour faire des baguettes, donc pour le, pour la boulangerie. Et… voilà ! Donc… [rires]
Gab : Très bien. Merci !
Remarques sur la prononciation et les habitudes de langage :
C’est très important de connaître les habitudes de langage, les prononciations, surtout si vous travaillez avec des collègues français. C’est souvent ça qui est difficile à comprendre dans les conversations. Voici des remarques pour vous aider.
Remarques générales :
Si vous lisez la transcription, vous allez remarquer qu’Alex commence beaucoup de phrases et qu’il ne les finit pas. De plus, il répète parfois des mots. On parle toujours comme ça quand on explique quelque chose : c’est normal !
Autres remarques :
a) Euh : on dit « euh » quand on cherche ses mots. C’est une habitude de langage.
b) Ben (alors) : c’est une manière de commencer une explication. « Ben » vient de « eh bien ».
c) Quoi : ici, « quoi » (à la fin de la phrase) n’a pas de signification. Ce mot montre qu’on a fini une explication. Alex dit ce mot très vite, on l’entend très mal : mais c’est aussi parce que ce mot n’est pas très important dans cette phrase, c’est une habitude de langage.
d) Hein : comme « quoi », « hein » n’a pas de signification spéciale. Mais parfois, il veut dire « n’est-ce pas ? ». D’autres fois, mais pas ici, il veut dire « Comment ? » ou « Quoi ? » (quand on n’a pas bien compris et qu’on demande de répéter).
e) En fait : c’est un peu comme « ben » et « quoi », on utilise « en fait » quand on commence OU quand on finit une explication.
f) Enfin : ici, Alex dit « enfin » pour corriger son information, parce qu’il a fait une erreur. Il dit ce mot très vite : on entend « ‘fin » ! Mais « enfin » peut signifier aussi « à la fin » dans d’autres situations.
g) Donc : normalement « donc » présente une conclusion. Mais ici, non. Alex utilise « donc » pour résumer les explications qu’il a faites avant.
h) « Bé » = « Ben » = « Eh bien ». la prononciation « bé » est une habitude du Sud de la France. Alex est originaire de Pau (près de l’Espagne).
i) Il y a : comme beaucoup de gens, Alex dit ici « y’a » !
j) Voilà : on dit souvent « Voilà ! » quand on a fini une explication.
Remarques de vocabulaire :
1) Je me lève : se lever = sortir du lit.
2) Des fois = « parfois », « de temps en temps ».
3) Pousser : ici, « la pâte pousse » = « la pâte lève », « la pâte gonfle » (sous l’effet de la fermentation).
4) Selon = (ici) en fonction de.
5) Laisser reposer la pâte = arrêter de travailler la pâte (pour faciliter la fermentation). Pensez au verbe « se reposer » : « je me repose » = je fais une activité calme (ou je dors) parce que je suis fatigué.
6) Diviser = partager, couper pour faire différentes parties.
7) Soit… soit = « ou ». « Soit à la main, soit dans une machine » = « à la main ou dans une machine ».
8) Allonger = rendre long, « étirer ».
9) Une lame = un objet qui coupe. On parle de la lame d’un couteau, la lame d’un rasoir.
10) Une entaille : quand c’est coupé. On fait des entailles sur le pain et après, le dessus du pain est un peu ouvert comme sur la photo dessous (première page du diaporama).
11) Quelque part = (ici) « d’une certaine manière ». Mais normalement, « quelque part » = « dans un certain lieu » (pensez aux mots « quelque chose », « quelqu’un »).
Lisez enfin la transcription si vous voulez mieux mémoriser le vocabulaire et les expressions utilisés par Alex. Si vous ne comprenez pas exactement tous les mots de l’interview, ce n’est pas un problème. L’important, c’est de comprendre les explications globalement.
Gab : Salut Alex. Donc tu es boulanger. Tu nous as déjà expliqué comment tu étais devenu boulanger. Peut-être que tu pourrais parler aujourd’hui plus de ton travail au jour le jour.
Alex : Oui, oui bien sûr. Euh (a), ben alors (b) la journée, elle commence, euh, je me lève (1), euh, à cinq heures du matin, quoi (c), et je commence à six heures, ce qui est plutôt tard pour un boulanger, parce que des fois (2) les gens se… commencent à trois heures, ou, ou plus tôt, hein (d), même deux heures. Euh, en fait (e), on prépare la production, euh, pour l’ouverture du magasin. Le magasin où je travaille ouvre à sept heures, enfin (f), même six heures et demie, pardon, six heures et demie. Et, euh, est, est ouvert jusqu’à 19 heures. Donc (g) nous on travaille, euh, très tôt le matin, et, euh, je travaille jusqu’à 13 heures, quoi. Euh, pour commencer, en fait, quand j’arrive, je… je fais un pétrin, c’est-à-dire que je fais la première préparation pour faire le pain. Alors, euh, dans un premier pétrin, on met : de la farine, de l’eau, du sel, et de la levure. Donc il n’y a pas, il n’y a pas beaucoup de choses à mettre, euh, mais c’est, c’est ce mélange qui fait la pâte. Donc il faut certaines proportions d’eau, de farine, de sel et, euh, de levure, quoi. Alors, euh, par exemple, euh, pour un kilo de farine on mettra à peu près, euh, 60, 60 à 65 % d’eau, quoi. Le sel, c’est 20 grammes, euh, au, au litre. Et, euh, pardon, 30 grammes au litre et 20 grammes pour la farine, enfin, par kilo de farine. Et euh, la levure, ça dépend, c’est ce qui va faire pousser (3) la pâte, donc euh, on en met, euh, selon (4) la température extérieure, selon le temps, euh, dont, dont on a besoin pour la travailler, quoi. Ça peut être plus court, ça peut être plus long, quoi. On peut laisser reposer la pâte (5) plus longtemps, quoi. Donc euh, voilà, bé (h) je fais, je fais un pétrin, je fais la pâte, donc euh, ensuite, je la laisse un peu reposer puisque c’est la fermentation, hein, c’est comme du vin ou de la bière, je sais pas. Donc ça pousse. Euh, ensuite, cette pâte, je vais la, la diviser (6) pour faire des, ce qu’on appelle des pâtons, c’est-à-dire, c’est des morceaux de pâte qui vont, avec lesquels on va faire des une baguette, ou un pain, ou... Euh, donc euh, je, je coupe ces pâtons dans une machine qui s’appelle une diviseuse et, euh, je les laisse encore une fois reposer pendant un certain temps, dix minutes, un quart d’heure dans… Et ensuite, une fois qu’ils auront bien reposé, je vais les, les travailler. On peut les travailler soit à la main, soit (7) dans une machine, une autre machine qui s’appelle une façonneuse qui va faire tourner la pâte, qui va l’allonger (8), qui va la, la plier de telle sorte que ça donne la, la forme d’une baguette. Et là, c’est pas encore fini puisque on va, on va laisser pousser cette pâte qui est encore, qui a pas assez fermenté, elle va gonfler, il va y avoir du gaz, de la fermentation, quoi. Et euh, au bout de, de enfin, ça peut être une heure, ça peut être une demi-heure si on fait à la main, ça peut être deux heures si on le met un peu au froid. Une fois qu’elle sera bien développée, on va la mettre au four, et on va la faire cuire, quoi. Euh, et, quand on la fait cuire, on la met donc sur… il y a (i) un tapis. On va passer une lame (9), un coup de rasoir pour donner des entailles (10), pour que le gaz sorte un peu, que ça, ça donne, euh, ça aille bien au four et on va laisser cuire en général, euh, c’est 20-25 minutes à 250 degrés pour avoir une, une baguette plus ou moins blanche selon les goûts, quoi. Et voilà, donc on va avoir une baguette cuite ! [rires]
Gab : D’accord ! C’est bien compliqué mais…
Alex : C’est compliqué donc en fait, en fait, on peut croire que, au départ, on ait juste de la farine, de l’eau et du sel mais en fait derrière, il y a beaucoup de choses, euh, qu’il faut prévoir, qu’il faut connaître, qu’on apprend avec le temps, quoi. Donc on s’improvise pas, euh, boulanger, même si on travaille de ses mains et, qu’on peut penser que finalement, oui, c’est facile. Non, il y a tout un processus, enfin, un processus derrière pour fabriquer, euh, ce pain, ces baguettes et il faut connaître, euh… C’est de la biologie, un peu quelque part (11), quoi ! Euh, donc on peut, on peut… C’est ce qui donne la qualité aussi, euh, d’une personne à l’autre, quoi. Si la personne sait bien travailler, si elle connaît un peu les processus, euh… On peut mettre de, du levain, on peut mettre… Bon, ben enfin là c’est encore autre chose, quoi. Voilà (j). Euh, quoi d’autre ? Donc ça, je le fais plusieurs fois dans la journée, euh, pour, euh, pour, pour faire des baguettes, donc pour le, pour la boulangerie. Et… voilà ! Donc… [rires]
Gab : Très bien. Merci !
Remarques sur la prononciation et les habitudes de langage :
C’est très important de connaître les habitudes de langage, les prononciations, surtout si vous travaillez avec des collègues français. C’est souvent ça qui est difficile à comprendre dans les conversations. Voici des remarques pour vous aider.
Remarques générales :
Si vous lisez la transcription, vous allez remarquer qu’Alex commence beaucoup de phrases et qu’il ne les finit pas. De plus, il répète parfois des mots. On parle toujours comme ça quand on explique quelque chose : c’est normal !
Autres remarques :
a) Euh : on dit « euh » quand on cherche ses mots. C’est une habitude de langage.
b) Ben (alors) : c’est une manière de commencer une explication. « Ben » vient de « eh bien ».
c) Quoi : ici, « quoi » (à la fin de la phrase) n’a pas de signification. Ce mot montre qu’on a fini une explication. Alex dit ce mot très vite, on l’entend très mal : mais c’est aussi parce que ce mot n’est pas très important dans cette phrase, c’est une habitude de langage.
d) Hein : comme « quoi », « hein » n’a pas de signification spéciale. Mais parfois, il veut dire « n’est-ce pas ? ». D’autres fois, mais pas ici, il veut dire « Comment ? » ou « Quoi ? » (quand on n’a pas bien compris et qu’on demande de répéter).
e) En fait : c’est un peu comme « ben » et « quoi », on utilise « en fait » quand on commence OU quand on finit une explication.
f) Enfin : ici, Alex dit « enfin » pour corriger son information, parce qu’il a fait une erreur. Il dit ce mot très vite : on entend « ‘fin » ! Mais « enfin » peut signifier aussi « à la fin » dans d’autres situations.
g) Donc : normalement « donc » présente une conclusion. Mais ici, non. Alex utilise « donc » pour résumer les explications qu’il a faites avant.
h) « Bé » = « Ben » = « Eh bien ». la prononciation « bé » est une habitude du Sud de la France. Alex est originaire de Pau (près de l’Espagne).
i) Il y a : comme beaucoup de gens, Alex dit ici « y’a » !
j) Voilà : on dit souvent « Voilà ! » quand on a fini une explication.
Remarques de vocabulaire :
1) Je me lève : se lever = sortir du lit.
2) Des fois = « parfois », « de temps en temps ».
3) Pousser : ici, « la pâte pousse » = « la pâte lève », « la pâte gonfle » (sous l’effet de la fermentation).
4) Selon = (ici) en fonction de.
5) Laisser reposer la pâte = arrêter de travailler la pâte (pour faciliter la fermentation). Pensez au verbe « se reposer » : « je me repose » = je fais une activité calme (ou je dors) parce que je suis fatigué.
6) Diviser = partager, couper pour faire différentes parties.
7) Soit… soit = « ou ». « Soit à la main, soit dans une machine » = « à la main ou dans une machine ».
8) Allonger = rendre long, « étirer ».
9) Une lame = un objet qui coupe. On parle de la lame d’un couteau, la lame d’un rasoir.
10) Une entaille : quand c’est coupé. On fait des entailles sur le pain et après, le dessus du pain est un peu ouvert comme sur la photo dessous (première page du diaporama).
11) Quelque part = (ici) « d’une certaine manière ». Mais normalement, « quelque part » = « dans un certain lieu » (pensez aux mots « quelque chose », « quelqu’un »).
Et pour vous aider à parler de votre métier ou futur métier, voici un diaporama qui présente les structures de vocabulaire et grammaire pour présenter sa profession :
Français De Spécialité Boulanger
Voir plus de documents de Gabrielle Chort .
Très interessant votre billet pour le français d'espécialité
RépondreSupprimerMerci
Merci de me le dire, c'est gentil et encourageant !
RépondreSupprimeri Gracias !
Je sais bien que cela ne concerne (professionnellement) que peu de visiteurs de Gabfle mais il y a peu de documents FLE de ce genre, je trouve... Et j'ai eu plusieurs étudiants boulangers et pâtissiers, j'ai d'abord pensé à eux...
Et si vos étudiants en restauration peuvent en retirer quelque chose d'utile, ce sera parfait. Je vais ajouter bientôt une interview de viticulteur. Si je trouve des serveurs et cuisiniers, je les solliciterai, un de ces jours !
Bravo pour tous vos blogs en tout cas, je les consulte régulièrement et les trouve très bien faits... et très jolis avec tous ces petits points... Bravo à vous !
Gabrielle.
Mais... Tu es une usine à idées Gabrielle!! Comme c'est intéressant ce concept d'aller plus en profondeur dans certains sujets!! Tu n'as pas fini de m'étonner!
RépondreSupprimerMerci encore, et je vais visiter le forum bientôt :)
Joëlle
Bravo Gab pour ton site toujours en mouvement. Des apprenants de mon cours FLE à visée professionnelle ont été ravis de découvrir le Petit Nicolas. L'orientation professionnelle de certains témoignages m'intéresse beaucoup. Les slideshows sont très intéressants. Si jamais tu réalises des interviews dans les métiers de l'entretien, des services à domicile, aide à la personne, aide-cuisinier, ça m'intéresse ! A la prochaine. MW
RépondreSupprimerBonjour MW ! C'est bien MW que je connais, non ? ;-)
RépondreSupprimerOui, que de bonne suggestions, ça me donne des idées...
A suivre, à très bientôt !
Gabrielle.
tous les francais sont stupides
RépondreSupprimer
RépondreSupprimerAh ah, "Anonyme", vous vous êtes amusé(e), à ce que je vois !
"Tous les Français sont stupides" ?, donc vous les connaissez tous, vous les avez tous rencontrés ? Mais quel privilège !
Je rigole, mais quand même, même si vous n'aimez peut-être pas vos cours de français, vous avez réussi à apprendre cette langue, donc bravo ! Juste en orthographe, pensez que les noms de nationalités prennent une majuscule (les Français)...
Au plaisir de lire, j'espère, votre réponse !
Gabrielle