dimanche 29 juin 2008

DOCUMENT AUDIO pour le niveau B2 (Alex) :

Alexandre parle de son métier de boulanger !




Alex a 34 ans, il a un parcours professionnel assez atypique. Il n’a pas toujours été boulanger. Écoutez son témoignage afin de comprendre pourquoi un jour il a décidé de « changer de vie »









DOCUMENT AUDIO : 

Voici les informations que vous devez entendre dans le document de manière à pouvoir faire l’exercice ensuite.
 

1) Quel est le parcours d’Alex ? Qu’est-ce qu’il a fait dans sa vie ?
2) Pour lui, que représente la fonction publique ?
3) Qu’est-ce qui est intéressant pour lui dans un travail ?
4) Selon lui, quel est l’avantage des métiers liés à l’alimentation ?
5) D’après Alex, quelles sont les caractéristiques du métier de boulanger ?
6) Quel est l’objectif d’Alex ?
7) Qui a payé la formation d’Alex ?
8) Quel diplôme a obtenu Alex ?
9) Ça fait combien de temps qu’il travaille à Sèvres ?
10) Combien d’heures de travail fait-il par jour ?
11) Que veut-il faire maintenant ?



Écoutez le document.





EXERCICE :

Choisissez les réponses correctes.


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TRANSCRIPTION :


Après l'exercice, lisez la transcription et les remarques pour apprendre le vocabulaire et comprendre les prononciations.


Gab : Alex, tu as un parcours professionnel assez original, tu peux nous expliquer, un petit peu ?
Alex : Euh, oui, bien sûr. En fait, euh*, bon, si je reprends loin, moi j’ai fait des études universitaires. J’ai une Maîtrise (a) d’histoire, donc c’est un niveau… quatre années après le bac (1), euh, en France. Mais ensuite, euh, j’ai travaillé un peu à l’étranger et finalement j’ai passé un concours (2) de la fonction publique, et les concours de la fonction publique, euh, en France, euh : on passe un écrit. Il y a** plusieurs catégories : A, B, ou C. Moi, j’ai passé des concours de catégorie B. Et, euh, donc j’ai passé l’écrit, et puis après l’oral et finalement j’ai été accepté (2) à un concours. Et il se trouve que c’était un concours pour travailler au ministère de l’Education nationale, en France. Alors j’ai travaillé pendant trois ans, euh, dans ce ministère. La première année, je me suis occupé, euh, de l’évaluation des diplômes étrangers, donc des diplômes du monde entier, ce qui était très intéressant comme travail pendant un an. Et donc, euh, le problème, c’est que j’ai… ce service a été, euh, affecté, euh, privatisé, donc après, j’ai changé, et pendant deux ans, j’ai travaillé, euh, pour les étudiants dans, dans, dans la santé (3),tout ce qui est (4) bourses (5), aides aux étudiants. Mais, euh, au bout de ces trois années, euh, je me suis dit « est-ce que vraiment je veux rester dans la fonction publique ? », qui donne la sécurité de l’emploi, mais finalement pas beaucoup de, de perspectives, euh, de salaire, de, de carrière, euh, une certaine sécurité mais qui, qui rend un peu passif. J’aime beaucoup voyager, euh, voilà donc je me suis posé la question : « Est-ce que je veux continuer et si, si je veux changer, qu’est-ce que je pourrais faire qui soit (6) intéressant, qui me donne (6)qui me donne (6) la satisfaction au travail, et qui me permette (6) peut-être éventuellement de, de, de voyager, quoi, enfin ou de travailler à l’étranger ? ». En réfléchissant, euh, à ce qui marche bien pour la France à l’étranger, c’est simple, c’est la bouffe (7), quoi ! [rires] Donc c’est être cuisinier, c’est être, euh, pâtissier ou boulanger ! Ben, il se trouve que j’ai, j’ai choisi de… de me former pour devenir boulanger. Alors pourquoi boulanger ? Parce que les boulangers, ici, on…, c’est pas un métier…, c’est un métier manuel, donc c’est pas très intellectuel (8), c’est difficile, parce que c’est physique, on se lève tôt… Mais euh… quand même, on… quand on fait un produit…, du pain, ou des croissants, on le fait de ses propres mains, donc on voit le résultat de son travail, on a une certaine satisfaction quand il est bien fait. Et, et ensuite, euh, c’est un métier où… (9) peu de gens veulent le faire, parce qu’il est donc difficile, et donc il y a** beaucoup d’offres d’emploi. Ensuite, il y a** beaucoup de demandes, dans tout le monde entier, que ce soit aux Etats-Unis, en Australie, au Brésil, en Suède, au Japon… ou dans n’importe quel pays. Donc : sécurité de l’emploi, certes comme un fonctionnaire, presque (!), un salaire motivant et puis la possibilité aussi de faire une entreprise, euh, par la suite, une fois qu’on a appris le métier, parce que mon objectif, c’est donc quand même de faire… d’apprendre à faire des produits de qualité, mais également de… de… fonder ma propre entreprise (10), peut-être en France au départ, pour me lancer (11) et ensuite, de le faire à l’étranger, de choisir un pays, euh, j’ai que… quelques idées de pays, euh, en tête, et la boulangerie me donne cette possibilité. Donc voilà. J’ai décidé, euh, de choisir la boulangerie, et, euh, l’avantage que j’avais après trois années de, de fonction publique, c’est que je pouvais continuer à percevoir (12) une partie de mon salaire pour suivre une formation. Mais attention, la formation coûtait, euh, cher. Donc, euh, j’ai dû payer cette formation, euh…, de moi-même. Mais pendant six mois, donc, j’ai appris le métier, auprès de gens qui avaient beaucoup d’expérience, hein, on appelle ça des… c’était deux « meilleurs ouvriers de France », des « MOF (b) », c’est-à-dire… c’est la plus haute distinction pour, euh…, pour les métiers artisanaux. Ils ont… ils nous ont permis… J’étais avec un groupe de treize personnes, on a appris ce métier et à la fin, on a passé le diplôme qui s’appelle CAP, c’est « certificat d’aptitude professionnelle », de boulanger. Donc j’ai eu mon diplôme. Par la suite, euh…, ben, j’ai décidé de, de mettre, euh, l’expérience, enfin ce que j’avais appris en pratique et maintenant je travaille depuis trois mois dans une boulangerie, euh, à Sèvres, dans la banlieue parisienne, pour apprendre le métier, euh, tel qu’il se pratique dans l’entreprise, euh, hein, on fait beaucoup de, de, de baguettes, de croissants, de pains au chocolat (c), et la théorie est une chose, la pratique est différente. Donc je commence tous les matins à six heures, jusqu’à treize heures et je, je travaille avec, avec un autre boulanger. Donc, euh, je compte faire ça (13) encore quelques mois. Par la suite, j’aimerais bien apprendre à faire du pain biologique, euh, je, je voudrais bien faire aussi, euh, un pain un peu à ma propre façon, des croissants (enfin, je sais déjà faire des croissants), etc., pour pouvoir après, euh, me lancer (11), faire cette, euh, fonder cette entreprise, et, euh, voilà : éventuellement (14) m’installer (15) à l’étranger.
Gab : Ben très bien ! Merci beaucoup !

Remarques de prononciation :

* euh : quand on hésite, quand on cherche ses mots, on dit « euh », et quand on parle, on hésite beaucoup… Donc il y a beaucoup de « euh » dans le témoignage d’Alex !
** il y a : vous remarquez qu’Alex, comme beaucoup de personnes francophones prononce « y’a », c’est une prononciation courante du célèbre « il y a » !

Remarques de grammaire et de vocabulaire :

1) le bac = le baccalauréat, le diplôme qu’on passe en dernière année de lycée. C’est la condition pour pouvoir s’inscrire à l’université. En France, il n’y a pas de concours spécial pour intégrer l’université.
2) passer un concours : un concours, c’est un examen avec un nombre de limité de candidats qui seront acceptés. En français, « passer » un examen, ou un concours, c’est l’écrire ou bien se présenter devant un jury. Mais pour exprimer l’idée de succès, on peut dire, comme Alex « j’ai été accepté au concours », ou bien : « « j’ai passé mon concours avec succès », « j’ai réussi mon examen », « j’ai obtenu mon examen », « j’ai eu mon examen ». Dans le cas contraire, on peut dire « j’ai échoué à mon examen » ou encore la forme familière, mais beaucoup plus habituelle : « J’ai raté mon examen ».
3) dans la santé : Alex aurait pu dire « dans le domaine de la santé », « dans le secteur de la santé » ou encore « dans la branche de la santé » mais ce « raccourci » est assez courant. Moi, je peux dire que « je travaille dans l’enseignement ».
4) tout ce qui est = c’est une forme orale pour dire « tout ce qui concerne les… ».
5) une bourse = une aide financière attribuée à un étudiant. Il existe des bourses pour les étudiants ayant peu de revenus mais aussi des bourses au mérite (comme les bourses de thèse, par exemple).
6) qui soit : vous remarquerez les subjonctifs dans cette phrase… on emploie en effet le subjonctif dans les phrases relatives qui précisent les caractéristiques de ce que l'on cherche ou voudrait avoir.
7) la bouffe : c’est un mot familier pour désigner la nourriture, les repas. Le verbe « bouffer », familier lui aussi, signifie manger.
8) c’est pas très intellectuel : comme beaucoup de gens, Alex oublie le « ne » de la négation. J’imagine que vous avez déjà remarqué cette erreur très fréquente ! On oublie plus souvent le « ne » qu’on ne l’utilise… Et oui, toute langue évolue !
9) c’est un métier où… : Alex commence sa phrase avec une structure puis après avoir hésité, change de structure. S’il avait continué sa phrase avec son idée initiale, il aurait dit « c’est un métier que peu de gens veulent faire ».
10) fonder ma propre entreprise : on peut dire « faire une entreprise » (mais c’est très oral) ou « monter une entreprise » (c’est un peu familier), ou encore « créer une entreprise », ou bien comme Alex ici « fonder une entreprise ».
11) se lancer = « essayer », « commencer », voire, parfois, « prendre des risques ».
12) percevoir : On peut dire aussi « recevoir » ou « toucher » un salaire. « Toucher » est un petit peu plus familier.
13) Je compte + infinitif = J’espère… / Je pense… / J’ai comme projet de…
14) éventuellement : ce mot signifie « peut-être » en français. Attention si vous parlez aussi l’anglais !
15) s’installer quelque part = aller habiter / travailler quelque part. Mais il est vrai que « s’installer avec quelqu’un » signifie « se mettre en couple avec quelqu’un ».

Remarques culturelles :

a) la Maîtrise : comme Alex l’explique, c’était un diplôme obtenu au niveau Bac+4. Mais les universités françaises ont à présent adopté le système européen « LMD », c’est-à-dire Licence / Master / Doctorat. Beaucoup d’étudiants obtiennent donc maintenant un diplôme de Bac+5.
b) MOF : pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site http://www.meilleursouvriersdefrance.info/
c) un pain au chocolat : dans une grande partie de la France, et des pays francophones, on appelle en effet ces viennoiseries « pains au chocolat »… Mais si vous allez dans le Sud de la France, en particulier dans le Sud-ouest, demandez une CHOCOLATINE ! Et oui, les mots peuvent changer en fonction des régions ! NB : je suis originaire du Sud-ouest...

vendredi 20 juin 2008

DOCUMENT AUDIO pour le niveau A2 (les cyclotouristes) :

Les cyclotouristes !

Il y a quelques temps, j’ai discuté avec « les cyclotouristes » et je les ai interviewés… Ils ont une vingtaine d’années, ils habitent en région parisienne et ils aiment l’aventure ! Pour des raisons confidentielles, ils ont préféré rester anonymes (ne pas dire leurs prénoms)… Je respecte leur choix (!), nous les appellerons donc LUI (pour l’homme) et ELLE (pour la femme) !






DOCUMENT AUDIO : 

Voici les informations que vous devez entendre dans le document...
1) Combien de kilomètres ont fait les cyclotouristes en deux jours ?
2) Comment se sentent-ils (= comment ça va pour eux) ?
3) Chez qui vont-ils ?
4) Qu’est-ce qui a été difficile le deuxième jour ?
5) Où le garçon est-il allé le matin de l’interview ?
 


Écoutez le document :



EXERCICE :
Choisissez les réponses correctes.


TRANSCRIPTION :Après l'exercice, lisez la transcription et les remarques pour apprendre le vocabulaire et comprendre les prononciations.
- Gab : Vous avez l’air (1) un peu fatigués tous les deux !... Qu’est-ce qui se passe ?
- Elle : On a fait un long long long voyage à vélo ! [rires] On est partis de Paris avant-hier, on a fait 150 kilomètres le premier jour et euh…*, presque 110 kilomètres le deuxième jour. Donc le premier jour, on est arrivés en-dessous d’Orléans et là, on est à Amboise… Voilà, on est fatigués, on a mal partout (2),repartir (3) demain… Tout va dépendre du temps. S’il pleut, on va prendre le train (4) !
- Gab : Et vous allez où, en fait (5), alors ?
- Lui : On part, euh…, chez mes parents, on rentre chez mes parents, qui habitent près de (6) Poitiers, entre Poitiers et Niort, dans la petite ville de Melle. Euh…
- Gab : Quelle a été l’étape ou le moment le plus difficile de votre périple (7) ?
- Elle : Euh... la pluie (8) dans la forêt (9) de Chambord (10), on s’est fait tremper (11) par une averse (12) et euh…, on s’est dit : « Quelle mauvaise idée ! [rires] Pourquoi on a fait ce voyage ? ». Mais, euh…, sinon, c’était bien, on est content.
- Gab : Et toi, ça va ?
- Lui : Moi, ça va, je… je… je suis passé** ce matin à la pharmacie et j’ai acheté une pommade (13) spéciale entorses, pour les euh…, pour mes muscles endoloris (14) !
- Gab : Bon, ben***, bon courage pour la fin !
- Elle : Merci !!!

Remarques de prononciation :

* euh… : quand on cherche ses mots, quand on hésite, on dit « euh… ».
** je suis passé : écoutez bien la prononciation ici : on entend presque « chuipassé » (ce dernier ‘mot’ n’existe pas, attention !). Mais c’est une prononciation habituelle quand on parle vite…
*** Bon, ben : c’est un peu comme « euh », ce n’est pas du ‘vrai français’ mais c’est une habitude de langage, quand on hésite ; « ben » vient de « bien ».


Remarques de grammaire et de vocabulaire :

1) avoir l’air = sembler, paraître (c’est un verbe pour parler d’une impression).
2) partout = (ici) dans toutes les parties du corps / (en général) = dans tous les lieux.
3) repartir = partir encore une fois : LUI et ELLE font leur voyage en plusieurs jours. Souvent, « re- » exprime une idée de répétition.
4) « S’il pleut, on va prendre le train ! » : Les cyclotouristes ne sont pas sûrs que la pluie tombe… donc ils utilisent « si » - ou ici « s’ » parce que « il » commence par une voyelle. De plus, ils parlent du futur (du jour d’après) mais seul le verbe « prendre » est au futur… C’est normal. Dans les phrases futures avec « si », le verbe juste après « si » doit toujours être au présent. Exemple : « Si vous faites beaucoup d’exercices sur ce blog, vous allez progresser en français. » !
5) en fait : c'est une expression pour demander ou commencer une explication.
6) près de = à côté de, pas loin de, à proximité de.
7) un périple = un voyage avec de l’aventure.
8) la pluie = l’eau qui tombe du ciel !
9) la forêt = beaucoup d’arbres. Par exemple la forêt amazonienne !
10) Chambord est un très grand château, très connu, au bord de la Loire, en France.
11) tremper = un mot un peu familier synonyme de « mouiller ». Si vous oubliez votre parapluie un jour de pluie, vous allez être trempé(e) !
12) une averse = une pluie soudaine et forte.
13) une pommade = une crème.
14) endolori(e) = douloureux (-euse), adjectif qu’on utilise quand on a très mal après un choc ou du sport par exemple.

Et si vous êtes curieux, voici la carte de leur « périple » :



Image ViaMichelin

mardi 17 juin 2008

DOCUMENT AUDIO pour le niveau B1 (Aurélie) :

Aurélie parle des conditions de logement à Paris !


Il y a quelques temps, j’ai interviewé Aurélie. Elle a maintenant 28 ans et habite à Paris où elle exerce le métier de documentaliste. Elle parle des conditions de vie dans la capitale française. Écoutez-la !








DOCUMENT AUDIO :
Voici les informations que vous devez entendre dans le document.

1) Depuis quand est-ce qu’Aurélie habite à Paris ?
2) Qu’est-ce qu’elle a fait quand elle est arrivée à Paris ?
3) Globalement, est-ce qu’elle se plaît à Paris ?
4) Au début, où habitait Aurélie ?
5) Ensuite, quelle solution a-t-elle choisie ?
6) Quels sont les avantages de ce type d’hébergement ?
7) Quels conseils Aurélie donne-t-elle aux gens qui veulent habiter à Paris ?
8) Pourquoi sa vie actuelle plaît-elle à Aurélie ?
9) Selon Aurélie, quelles sont les conditions pour garder de bonnes relations ensemble ?






Écoutez le document.

 


EXERCICE :
Choisissez les réponses correctes.



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TRANSCRIPTION :
Après l'exercice, lisez la transcription et les remarques pour apprendre le vocabulaire et comprendre les prononciations.

- Gab : Aurélie, tu habites à Paris. Ça fait longtemps ?
- Aurélie : Non, ça fait… oh, quand même, ça comm… ça fait trois ans que* je suis arrivée (1). Je suis arrivée (1) en 2005, donc je suis arrivée (1) pour un stage et… j’ai continué en cherchant du travail et en trouvant du travail. Donc je pense (2) que je vais rester encore un moment à Paris.
- Gab : Donc tu aimes (3) bien ?
- Aurélie : Oui, j’aime bien, oui, oui. Il y a (4) des avantages et des inconvénients mais euh… (5) mais globalement, euh… la vie est sympa à Paris.
- Gab : Alors, justement, on dit toujours que c’est hyper compliqué de trouver un logement à Paris, euh… c’est vrai, pour toi ?
- Aurélie : Oui, c’est vrai, enfin, euh…, finalement, j’ai eu plus de chance que d’autres. Quand je suis arrivée (1), j’ai trouvé une place dans un foyer (6) donc, euh…, je payais pas très cher pour quelque chose qui était… qui était plutôt bien. Et après, j’ai opté pour… (7) pour la colocation, donc, euh…, ce qui permet, euh… de trouver plus facilement et d’avoir un plus grand appartement, euh… pour moins cher. Donc voilà (8).
- Gab : Et… alors, justement, qu’est-ce que tu conseillerais (9) à quelqu’un qui veut s’installer à Paris, qui veut trouver un logement ? C’est pas facile (10) quand même…
- Aurélie : Non, il faut s’armer de patience (11) et euh… il faut…, faut souvent se faire aider (12) parce qu’ils demandent beaucoup de papiers (13) et, euh…, et ce qu’on appelle des cautions. Une caution, c’est une personne qui, qui doit, qui doit payer à ta place le loyer (14) et il faut avancer beaucoup d’argent et il faut avoir des personnes, des personne ressources. Donc c’est pas facile (10) de se loger à Paris. Pour trouver un appartement, en tout cas. Après, il y a (4) d’autres solutions, comme les foyers ou la colocation, qui sont peut-être plus adaptés à des étudiants par exemple.
- Gab : Ouais (15), mais quand on travaille, c’est un peu différent.
- Aurélie : Quand on travaille, c’est différent, oui.
- Gab : Alors, justement, la colacation [la COLOCATION], c’est comment, là où tu habites (3) actuellement ?
- Aurélie : Euh… on est deux, donc c’est… c’est une petite colocation et puis, et puis, ça se passe bien. Euh… on a, on a un bel appartement qui est plutôt, plutôt sympa et on paye pas très cher et euh…, après voilà : la vie à deux, c’est une organisation, euh…, surtout quand… quand on se connaît pas forcément dès le début mais euh… mais euh… mais voilà. Après, euh… en respectant chacun, on arrive à vivre ensemble (16).
- Gab : Donc là, les relations sont bonnes ?
- Aurélie : Oui, elles sont bonnes, ouais, ouais…


 
Remarques :

1) je suis arrivée : attention à la prononciation de « je suis » ici ! Aurélie, comme la majorité des gens en contexte informel, prononce quelque chose comme « chui » (mais attention, le « truc » que je viens d’écrire n’est pas un mot… vous ne trouverez jamais ça écrit sauf peut-être dans les SMS !).
2) je pense : de la même manière, on entend quelque chose qu’on ne peut pas écrire normalement mais que je vais quand même essayer d’écrire pour vous : « chpanss » !!!
3) tu aimes : vous avez probablement entendu qu’ici, j’ai prononcé « t’aimes »… C’est une forme fréquente à l’oral mais qu’on n’écrit pas, sauf parfois dans les paroles de chansons. On trouve la même prononciation pour « tu habites », prononcé « t’habites ».
4) il y a : très souvent, quand on parle vite, on prononce « y’a »…
5) euh… : quand on hésite, on dit « euh… », et quand on parle, on hésite beaucoup… Donc il y a beaucoup de « euh… » ici !
6) un foyer : les FJT (foyers de jeunes travailleurs) et autres types de foyers sont destinés en général aux gens qui n’ont pas beaucoup d’argent et leur proposent des chambres ou des studios pour un prix en général raisonnable.
7) opter pour = choisir
8) Donc voilà ! : cette expression n’a pas vraiment de signification, elle sert juste à montrer qu’on a fini de développer une idée.
9) conseiller = suggérer (ici, ce verbe est au présent du conditionnel).
10) c’est pas facile : c’est une erreur habituelle mais c’est une erreur quand même : quand on parle, on ne dit pas le « ne » de na négation. La forme correcte est recommandée (à l’écrit surtout) est donc « ce n’est pas facile »…
11) s’armer de patience = être très patient.
12) se faire aider = être aidé par quelqu’un.
13) un papier = (souvent) un document.
14) caution… payer à ta place le loyer = oui, mais seulement si le locataire ne peut plus payer ! Aurélie n’a pas fini sa phrase, mais c’est aussi parce que c’est évident pour elle. En ce qui concerne le vocabulaire, on dit : « verser une caution » = donner une garantie (en argent, l’équivalent de deux mois de loyer en général) ET « se porter caution (solidaire) » = se porter garant en même temps que la personne qui signe un contrat.
15) Ouais = version familière de « oui ».
16) on arrive à vivre ensemble = on réussit à habiter dans le même appartement sans qu’il y ait de problèmes.
* « ça fait … que » : cette structure s’utilise quand on veut parler d’une durée qui a commencé dans le passé et qui n’est pas terminée. Synonyme : « il y a … que » ou « depuis » ! Exemples : Ça fait deux semaines que je fais ce blog. / Il y a deux semaines que je fais ce blog. / Je fais ce blog depuis deux semaines. Ces trois phrases ont la même signification. En général, on utilise ces trois formes avec un verbe au présent ou un verbe qui exprime une idée de résultat dans le présent.

samedi 14 juin 2008

DOCUMENT AUDIO pour le niveau A2 (Sophie) :

Sophie parle de ses loisirs !



Sophie a 29 ans et elle est professeur des écoles à côté de Tours, en France. Écoutez-la parler de ses loisirs (des activités qu’elle fait quand elle a du temps libre)...








DOCUMENT AUDIO :

Voici les informations que vous devez entendre dans le document...

1) Que fait Sophie le mardi soir ?
2) Que fait Sophie une fois par semaine ?
3) Quel est son loisir le plus important ?
4) Combien de fois par semaine est-ce qu’elle fait ce loisir ?
5) Quel est son projet ?
6) Que fait son entraîneur (son coach) ?
7) Est-ce que Sophie respecte bien les conseils de l’entraîneur ?



 


Écoutez le document.






EXERCICE : 
Choisissez les réponses correctes.









 








TRANSCRIPTION :
Après l'exercice, lisez la transcription et les remarques pour apprendre le vocabulaire et comprendre les prononciations.

Gab : Sophie, tu peux nous parler de tes loisirs, je sais que tu fais plein (1) de choses… 
Sophie : [rires] Alors, j’ai une vie, euh…* passionnante (2), très remplie (3) ! Donc, je fais de la chorale (4), avec plein de « petites dames » (5), plein de petites grand-mères, donc on chante tous les mardis soirs. Euh… je fais aussi, euh… de la natation (6), donc je vais à la piscine une fois par semaine, euh… avec un programme : donc on fait à peu près deux kilomètres dans la soirée et puis euh… mon grand loisir, c’est la course à pied. Donc, euh… je cours à peu près (7) deux ou trois fois par semaine et euh… mon projet, c’est de faire un marathon au mois de novembre, donc un marathon dans le sud de la France, c’est le premier marathon Nice-Cannes ! Donc 42 kilomètres et euh… j’espère arriver jusqu’au bout (8) ! 
Gab : Et tu te prépares toute seule ? 
Sophie : Non, je fais partie d’une équipe, euh… une équipe de filles. On est encadrées par un coach, un super entraîneur, qui nous donne des conseils et puis qui nous donne un programme à respecter pour la semaine, avec des… des entraînements à faire et à suivre scrupuleusement (9) chaque semaine ! Je fais pas exactement tout ce qu’il (10) dit mais j’espère, j’espère quand même que ça marchera (11) et que j’arriverai jusqu’au bout (8) du marathon !
Gab : On espère ! Bon courage !
Sophie : [rires] Merci ! [rires]



 

Remarques :*) Euh... : Vous remarquez les « euh… », ils sont très nombreux dans cette interview. C’est normal ! Quand on fait une interview non préparée, on hésite souvent… Et on dit « euh… » ! Mais ce n’est pas un vrai mot !
1) plein de : signifie « beaucoup de » mais c’est une forme plus familière.
2) passionnante = très intéressante.
3) remplie = occupée. Ici, Sophie est amusée par ma question et elle plaisante un peu !
4) chorale = un groupe de personnes qui chantent en chœur (= ensemble).
5) petites dames : Sophie ne veut pas dire que ces dames sont petites de taille (1 mètre 35 par exemple) ! Ici, « petite » est un terme d’affection !
6) faire de la natation = nager de manière sportive (le crawl, la brasse papillon, par exemple). Vous remarquez que quand le nom du sport est féminin (‘la’), on dit « faire de la danse / de la course » mais quand le nom du sport est masculin (‘le’), on dit « faire du football / du ping-pong ». Et on dit « faire de l’athlétisme » (athlétisme commence par un « a », une voyelle...).
7) à peu près = environ (quand on ne sait pas exactement).
8) jusqu’au bout = jusqu’à la fin.
9) scrupuleusement = exactement, de manière très précise.
10) tout ce que = toutes les choses que
11) ça marchera = ça ira, ça sera bien (quand on parle d'un projet, par exemple)...



Et pour écouter la suite des aventures de Sophie, cliquez ici !

mercredi 11 juin 2008

DOCUMENT AUDIO pour le niveau A2 (Delphine C.) :

Delphine parle de son travail de professeure des écoles !



Delphine a 35 ans, elle est professeure des écoles au sud de Tours, en France. Écoutez-la parler de son travail...








DOCUMENT AUDIO : 
Voici les informations que vous devez entendre dans le document...
1) Il y a combien de classes dans l’école où travaille Delphine ?
2) Quel âge ont les élèves de Delphine ?
3) Qu’est-ce qu’ils ont fait de spécial la semaine avant l’interview ?
4) Quelle a été la réaction des élèves ?
5) Qu’est-ce qu’ils ont fait avec l’ami de Delphine ?
6) Comment ont réagi certains parents ?




Écoutez le document.





 
EXERCICE :
Choisissez les réponses correctes.












 

TRANSCRIPTION :
Après l'exercice, lisez la transcription et les remarques pour apprendre le vocabulaire et comprendre les prononciations.

- Delphine, tu peux nous expliquer ce que tu fais dans la vie ?
- Euh…(1) donc, ben (2), je suis(3) professeur des écoles, je travaille(4) dans une école qui a cinq classes, euh…, où on a chacun un niveau. Euh… moi je m’occupe des CE1, cours élémentaire première année, ils ont à peu près 8 ans, et euh…, pfff, et voilà ! [rires] Euh…
- Et cette semaine, tu me disais, vous avez fait un projet particulier, dans la classe ?
- Alors… euh…, en fait, on a, on a étudié ou lu, un conte(5), euh… traditionnel japonais, qui s’appelle Urashima, alors je dois pas bien le prononcer, mais… euh… et donc en lien avec ça, ben on a reçu, euh… la visite, euh… d’un ami japonais, qui est intervenu dans la classe, euh… toute la matinée du samedi. Donc, euh… ben… c’était un petit peu l’excitation parmi les élèves, euh… on a commencé par se présenter à travers des questions qu’ils avaient rédigées(6) et puis euh… auxquelles s’est prêté, euh, gentiment, euh… cet ami, euh… ensuite on a continué sur de l’origami où, euh… ben, on a fait des pliages de cigales(7), euh… on a continué après par un jeu traditionnel japonais, histoire de(8) se défouler(9) un peu, et ça a bien… ça a été physique ! [rires] Et puis, euh… pour terminer, on a fait un peu de calligraphie quand même, parce que les idéogrammes, c’est quelque chose qui les passionne ! Voilà ! Très chouette ! Des retours, euh…, positifs, de certains élèves, de certains parents, donc, super sympa !
- D’accord ! Merci !


Remarques :

1) Euh… : Vous remarquez les « euh… », ils sont très nombreux dans cette interview. C’est normal ! Quand on fait une interview non préparée on hésite souvent… Et on dit « euh… » ! Mais ce n’est pas un vrai mot !
2) ben : Souvent aussi, quand on explique, on commence par « ben ». Ce n’est pas exactement un vrai mot, ça vient de « bien » ou « Et bien » !
3) je suis : Vous pouvez remarquer que Delphine (comme beaucoup de francophones) prononce « je suis » de manière spéciale : on entend « chui ». C’est aussi une habitude de langage !
4) je travaille : Ici aussi, « je » est prononcé un peu comme « ch » !
5) un conte : c’est une histoire traditionnelle pour les enfants. Vous connaissez, je pense, les contes de Grimm, les contes de Perrault…
6) rédigées : rédiger = écrire.
7) cigales : une cigale = un insecte qui chante très bien, dans les régions chaudes.
8) histoire de : c’est un synonyme informel de « pour » ou d’ « afin de » (quand on veut parler de ses buts, de ses objectifs. Exemple : Je fais ce blog histoire de vous aider à apprendre le français !
9) se défouler : = libérer son énergie (en faisant du sport, un jeu sportif par exemple).

vendredi 6 juin 2008

DOCUMENT AUDIO pour le niveau A1 (Marija) :

Marija se présente !
Écoutez-la puis faites l'exercice et corrigez-le.

DOCUMENT AUDIO :
Écoutez le document.



Voki !




EXERCICE :
Choisissez les réponses correctes.









TRANSCRIPTION :
Lisez la transcription pour mieux comprendre.

« Bonjour, je suis Marija. Je viens de Lettonie, de Riga mais maintenant j’habite en France, à Saint-Etienne et je suis étudiante. »

DOCUMENT AUDIO pour le niveau A1 (Delphine V.) :

Delphine se présente !
Écoutez-la puis faites l'exercice et corrigez-le.


DOCUMENT AUDIO :
Écoutez le document.



Voki !



EXERCICE :
Choisissez les réponses correctes.







TRANSCRIPTION :

Après, vous pouvez lire le texte de l'interview.

« Bonjour, je m’appelle Delphine. Moi, je travaille à Lyon, et j’habite également* à Lyon, et je suis professeur de français. »

Remarque de vocabulaire :
* « également » signifie « aussi ».

jeudi 5 juin 2008

DOCUMENT ÉCRIT pour le niveau B1 (Patrick) :

Patrick a rencontré Mick Jagger !
Lisez son interview puis faites l'exercice et corrigez-le.


DOCUMENT ÉCRIT :
Lisez le document.
Pour voir le document en plus gros, cliquez ici (une nouvelle fenêtre va s'ouvrir).


EXERCICE :
Choisissez les réponses correctes.

mercredi 4 juin 2008

DOCUMENT AUDIO pour le niveau A1 (Aurélie) :

Aurélie se présente !
Écoutez-la, puis faites l’exercice et corrigez-le.


DOCUMENT AUDIO :
Écoutez le document.





Voki!


EXERCICE :
Choisissez les réponses correctes.









TRANSCRIPTION :
Après, vous pouvez lire le texte de l'interview.


« Bonjour, je m’appelle Aurélie. Je vais avoir* vingt-huit ans. Je vis** et je travaille à Paris. Et mon métier***, c’est documentaliste. »


Remarques de grammaire et de vocabulaire :

* Je vais avoir : c’est la forme du futur proche. Aurélie a encore 27 ans.

** Je vis = J’habite (pour indiquer son adresse, sa ville, son pays).

*** Mon métier = ma profession.